LXXIII. Just like before

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PDV: Kelly Severide

Alors qu'elle n'était partie que depuis une petite heure, Camille réapparaît au bras de Zoé.

- J'ai trouvé une personne perdue. Plaisante la deuxième.

La première affiche un immense sourire mais dès qu'elle me regarde, je sais qu'il n'est qu'une façade. Je vois des larmes inonder ses yeux. Elle disparaît vers les dortoirs et je la rejoint dans mon bureau après quelques secondes.

- Qu'est-ce qu'il se passe?

- Je ne sais pas. Je ne veux pas qu'il arrive la même chose à Abi que ce qui est arrivé à Emma. Je ne veux pas. 

- Tout ira bien. Il ne va rien arriver à Abi. Elle va vivre longtemps, elle va être dans une super famille et elle sera heureuse. Dis je en la prenant dans mes bras.

- Tu n'en sais rien.

- Tu as raison, je n'en sais rien. Mais il y a une chose qui est sûre, c'est que je t'aime plus que tout au monde et je ne laisserai plus rien ni personne te faire du mal.

- C'est trop tard pour ça.

- Rien n'est jamais trop tard.

Elle m'embrasse et nos lèvres restent collées de longues minutes. Une fois que nous nous décollons, elle tourne sa tête vers le sol.

- Je suis désolée, je n'aurais pas du faire ça, c'est de ma faute.

- Tu n'y es pour rien. Dis je en lui relevant la tête.

Je la prends dans mes bras et aperçois le regard de Stella braqué sur nous. Elle disparaît dès qu'elle se rend compte que je l'ai vue.

- Stella, attends! Hurlais je. 

La nuit tombe et, n'ayant aucune intervention, toute la caserne s'endort. Toute? Non. Nous sommes deux à résister encore et toujours à la fatigue.

- Kelly, je sais que tu l'aimes. Je ne veux pas t'obliger à rester avec moi. Vas-y, je te laisse libre. 

- Si seulement c'était aussi simple...

- Il lui faut du temps. 

- Je parle de toi aussi.

- Moi? Je viens de te dire que je m'en foutais. Tu peux aller coucher avec tout ce qui bouge à Chicago, ce n'est plus mon problème.

- Juste cette phrase me confirme que c'est faux.

- Arrête de croire que tu comprends toujours tout le monde. Je te dis que je n'en ai rien à foutre alors croit moi.

Je me retourne pour retourner à mon bureau mais suis bloqué. 

- Qu'est-ce que tu fais là? Tu n'étais pas en train de dormir?

- Comment qui que ce soit est censé dormir avec le boucan que vous faites? 

Je lui prends une main, puis l'autre, et l'emmène vers mon bureau. Elle baisse les stores un à un avant de s'asseoir juste devant moi. Je me débarrasse de mes chaussures pendant qu'elle enlève son gros pull. 

PDV: Camille Roulet

Pendant qu'il enlève son polo, je plante mes yeux verts dans son océan. 

- Il y a un problème? Demande-t-il en passant ses doigts sur mon visage.

- Non, c'est juste.. ça faisait longtemps.

L'amour du feuWhere stories live. Discover now