L'amour du feu

LV. Otages

Nous allons à la garde suivante dans la même voiture, la mienne. Hermann nous voit arriver et nous attend. Une fois à sa hauteur, il commence à nous parler.

- Alors, comment ça va?

- Bien, très bien.

Nous allons vers les vestiaires et nous changeons avant d'aller dans la salle commune. L'ambulance part sur une intervention mais nous n'avons pas d'appel. Kelly ma lance un coup de tête et s'en va vers les douches. Je le rejoins quelques minutes plus tard. Il dépose ses lèvres doucement contre les miennes. Il m'enlève mon teeshirt et je fais de même avec lui. Nous enlevons nos pantalons et il me plaque contre le mur. J'enroule mes jambes autour de sa taille et il continue à m'embrasser.

Nous ressortons de la douche, lui a une serviette nouée à la taille, je suis en sous-vêtements avec une serviette posée sur mes épaules. Je récupère mon pistolet que je ne quitte plus après me l'être fait prendre plusieurs fois. Nous allons vers les vestiaires pour nous rhabiller mais un bruit sourd le fait se stopper. Il passe sa tête avant de se plaquer au mur. Je regarde également. Stella, un pistolet braqué sur sa tempe, prend le plus possible de choses pour soigner une blessure. Je me cache juste à temps avant que l'homme au pistolet ne m'aperçoive pendant que Stella claque la porte du casier aussi fort que possible pour détourner son attention. Ils retournent vers les dortoirs et nous nous dépêchons de nous rhabiller.

- On fait quoi maintenant? Murmurais je.

- Nos téléphones.

- Le mien est près de mon lit.

- Et le mien charge. Et merde...

- Les radios?

- Ils ont probablement ramassé celle du chef.

- Dans les camions.

Nous nous dirigeons vers la sortie. Le chef est avec un preneur d'otage, probablement le chef, qui fait les cents pas pendant que le téléphone sonne. Kelly et notre chef s'échange un regard et nous nous mettons à aller le plus vite possible vers le garage. Il grimpe dans le camion et je monte à ses côtés. Je guette la possible arrivée des preneurs d'otages à travers le rétroviseur pendant que Kelly prend la radio.

- Secours 3, prise d'otage à la caserne 51.

- Avez-vous vu les preneurs d'otages?

- Quelques uns.

- Combien sont-ils?

- Peut-être cinq ou six, je ne sais pas exactement.

- Vous ont-ils vu?

- Pas encore.

- Y a-t-il des blessés?

- Je ne crois pas.

Je lui fais signe de se taire pendant qu'un des hommes s'approche. Nous nous ratatinons sur les sièges jusqu'à ce qu'il parte. Quand nous relevons la tête, l'ambulance arrive et le rideau de fer se lève bruyamment.

- Non, non, non.. Murmure Kelly.

- Arrêtez-vous! Stop! Criai je en sautant du véhicule et en faisant de grands gestes.

- C'est quoi ce bordel? Demande un preneur d'otage que nous n'avions pas encore vu, son pistolet dans ma direction.

- Gabby! Crie Matt.

Je brandis mon arme dans la direction de l'homme et une balle fuse. Je tombe à terre et Matt se baisse. Kelly saute à terre mais je me relève sans difficulté. Je pose ma main sur mon épaule droite et la ramène pleine de sang.