Trompé de numéro.

Chapitre XXI.

" Et après tu oses me dire qu'il n'y a rien entre toi et cet idiot ?" 15:30.

Isaia rit nerveusement avant de fermer les yeux.

Quel con, fut la dernière pensée du châtain.

- Isaia, eh oh, Gianni, réveille toi, murmura une voix très très proche de l'oreille du châtain.

Isaia grogna, il voulait qu'on le laisse tranquille ! Il avait dormi à peine dix minutes grand maximum, ce n'était pas assez.
Il entendit cette fois un petit rire étouffé.

- Allez ouvre au moins les yeux, tout le monde est là et on va aller à la mer dans pas plus de dix minutes.

Mais le châtain poussa un autre soupir, la grosse couverture sur lui et le coussin moelleux sur lequel reposait sa tête étaient juste le paradis incarné. Pour rien au monde il n'avait envie de le quitter, même pas pour aller à la mer. Oh ! À la mer, avait dit la voix ?

Il ouvrit difficilement ses yeux, mais les referma immédiatement devant la lumière du soleil qui lui brûlait la rétine. Un rire suivit cette action et Isaia devina rapidement que l'intrus se moquait de lui.

- Ça fait combien de temps ? Marmonna Isaia, la voix enrouée.

- Que tu as dormi ? Deux heures, dit la voix amusée.

- Pas... Possible, ronchonna le châtain.

- Allez debout.

- Sélim laisse moi tranquille.

Isaia se retourna, plongea sa tête dans le coussin et remonta la couverture sur lui.

- Il y a erreur sur la personne, souffla la voix.

Le châtain ronchonna encore une fois, pour la forme, puis se retenta à une ouverture d'yeux. Il s'employa à les ouvrir sous la couette, puis à laisser la lumière s'infiltrer peu à peu, s'habituant à celle-ci. Lorsqu'il y parvient, il sortit la tête et tomba nez à nez avec Ilyes.

Décidément, Ilyes était partout.

- Tu veux rester dormir encore un peu ? Au pire tu nous rejoindras là-bas ? Demanda calmement le brun, comme s'il s'adressait à un enfant.

- Non c'est bon je viens, soupira Isaia.

Il daigna enfin se lever, mais dut se retenir au lit car il s'était levé trop rapidement, les étourdissements avaient envahit son corps et sa vue qui se flouta durant quelques secondes.

- Oh là, doucement.

Isaia n'avait pas tout de suite remarqué, mais Ilyes l'avait retenu par le bras, le maintenant droit devant lui.

- J'ai jamais vu quelqu'un avoir autant de mal au réveil, rit Ilyes.

Le châtain lui jeta un regard curieux. Ensuite, les deux jeunes hommes descendirent, Isaia avait toujours la tête dans les nuages. Il ne savait pas pourquoi mais il était très, très fatigué. Peut-être récupérait-il ses heures de sommeil perdues ?