Chapitre LI.

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Mettons les choses au clair une bonne fois pour toute ! x)

Isaia se prononce : i-ssa-ya.

Ilyes se prononce : i-li-èsse.

Bon après, vous pouvez le prononcer comme vous le voulez, c'est surtout pour ceux qui galèrent et qui ne savent comme le dire. :p





Point de vu d'Ilyes.


- Tu déprimes encore ?


Ilyes soupira d'agacement, cela devait faire la quatrième fois que son frère entrait dans la chambre pour lui lancer une phase afin de se moquer de lui. Il allait finir par l'étrangler s'il continuait. Il lui lança un énième regard noir, ce qui provoqua le rire de Calvin qui entra dans la pièce et referma la porte derrière lui, s'asseyant sur son lit.


- Plus sérieusement, et après avoir passé la journée et probablement la nuit à ruminer, tu ne crois tout de même pas le mioche ?


Le brun, qui était allongé sur le dos, lançant sa petite balle en l'air, tiqua au mot mioche, servant à qualifier Isaia. Bien sûr qu'il n'y croyait pas, il serait un idiot s'il était tombé dans le panneau de ce grossier mensonge sans queue ni tête. A sa soirée, Gianni avait simulé une pseudo relation avec Sélim, qu'il supposait n'être qu'un ami et rien de plus, et maintenant, le petit châtain s'enverrait en l'air avec une fille, qui plus est, Claire ? Foutaises. Connaissant Isaia, il savait très bien à quel point il pouvait être coincé, et même s'il avait été très déçu par la révélation, il était convaincu qu'il n'avait rien fait avec.

Isaia était tel un petit animal craintif, il fallait le mettre en confiance et le rassurer pour pouvoir l'approcher. Ilyes avait usé de toutes ses techniques pour ça, jusqu'à ce qu'il se fasse dépasser par ses sentiments et qu'il ne décide de l'embrasser, un peu trop tôt à son goût. Mais cela avait porté ses fruits, car la semaine passée en Italie, le châtain s'était beaucoup dévoilé et avait laissé son lui intérieur s'exprimer, le brun s'était alors rendu compte à quel point il pouvait être drôle et intéressant. Il était tombé littéralement sous le charme du vrai Isaia.

Il se rappelait encore des débats avec Simon sur qui est vraiment Gianni, maintenant, il devait lui donner raison. C'était lui qui avait eu tord, croyant que l'autre se sentait supérieur dû à sa richesse, alors qu'il était très simple, modeste et humble.

Cependant, ce fut en découvrant toute la colère que lui portait Isaia, qu'Ilyes se rendit compte de son attachement pour le gosse de riche. Il savait depuis pas mal de temps que Gianni l'attirait, mais il ne connaissait pas encore ce sentiment de manque qu'il éprouvait à ne plus pouvoir lui parler. Il ne pensait plus qu'à lui, et ça l'énervait beaucoup. Il avait l'impression d'être une pourriture ayant tout niquer avec sa petite-amie à qui il tenait énormément.


- Je suis pas con, Cal.

- Alors dis moi, pourquoi tu restes là comme un dépressif qui remet en cause la vie entière ? Parce que ton amoureux a embrassé une nana ?


Pile dans le mile. Ce qui le rendait fou, était le fait qu'il l'ait embrassé, mais aussi parce qu'il savait Isaia capable de faire des conneries pour passer à autre chose. Le châtain l'aimait, ça il n'avait plus aucun doute là-dessus, et on est particulièrement con quand on est déçu par l'amour, il connaissait ce sentiment. C'était d'ailleurs ce qui l'avait poussé à faire un pari avec Johan, tout les deux proclamaient ne plus avoir de sentiments amoureux, jugeant cet état idiot, ils se sont donc dit que le premier à tomber amoureux d'une personne, serait le perdant. Ilyes n'aurait jamais cru que ce perdant, ce serait lui. Il avait souvent nié ses sentiments auprès de son meilleur ami, mais son comportement le trahissait.

Trompé de numéro.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant