Bébé à l'improviste...

Chapitre 46 - Deux bébés, trois femmes...

Auprès du parc à quatorze cotes, étaient assises Mina et Ereine. Leur attention totalement accaparée par les deux nourrissons qu’elles observaient tendrement. Le beau bébé aux cheveux noirs et qui ne pouvait être que Çetin semblait excité par la présence de Rose et les deux se disputaient une petite voiture rouge. 

Zahra s’était arrêtée à deux pas du palier, se plaisant de voir sa fille entourée d’une famille et en train de jouer avec un cousin de presque son âge. Elle ne s’annonça pas immédiatement, voulant les contempler un peu plus. Seulement, le regard joyeux de Rose qui se suspendit à elle, la dénonça. Ainsi les deux femmes levèrent leurs yeux vers elle et sans perdre leurs airs joyeux, l'accueillirent agréablement concomitamment avec sa fille qui s’était mis sur ses petits pieds en s’appuyant sur la portail multicoloré du parc et en poussant ses cris joyeux.

- Bonjour Zahra.

- Bonjour, répondit elle en allant vers le groupe, toute contente de cette accueil

- Je suis vraiment navrée d'avoir raté le petit déjeuner. S'excusa-t-elle auprès d'Ereine qui s’était mise debout pour l'embrasser.

-Bien dormi? Lui demanda Mina en lui faisant la bise à son tour.

Elle acquiesça d’un hochement discret de la tête, gênée de l'admettre en présence d’Ereine. Mais cette dernière qui lui fit signe de  prendre place à ses côtés, la rassura :

-Ma fille, vous n’avez pas à l’être. Nous comprenons parfaitement votre besoin de vous reposer et récupérer après ce voyage. En plus, nous en avons parlé, moi et Dugan. Vous êtes en vacances ici et nous aimerions que vous en profitiez non seulement pour nous connaitre et visiter la ville mais aussi pour mener un rythme plus reposant.

Affectée par l’amabilité de cette dame, Zahra voulu lui témoigner sa joie d'être parmi eux :

- Passer du temps avec vous me fera aussi énormément plaisir. 

- Nous sommes d’accord sur ce point et pour cela j’insiste pour que vous partagez avec nous au moins deux repas, le déjeuner et le diner, biensûr quand vous n’étes pas dehors. Pour les autres repas vous avez quartier libre.

Zahra allait protester mais Ereine l’en empêcha.

- J’imagine ce que c’est de s’occuper toute seule d’un bèbé et de devoir travailler pour subvenir à vos besoins. Vous êtes une jeune femme très forte Zahra et admirable. Considèrez, ce séjour comme une forme de détente durant laquel, vous briserez votre routine sevère en vous ralentissant la cadence.

Puis la vielle dame posa  une main affectueuse sur celle de Zahra.

- Laissez-nous, au moins, l’occasion de nous occuper de vous et Rose. D’accord ?

Ce beau discours sincère la persuada d’accepter cette offre, amplement mériter mais à ses conditions.

- D’accord mais  si le sommeil me deserte à six heures du matin, vous ne devriez pas vous plaindre de me voir la première à la table du petit déjeuner, l’avertit elle avec humour qui fit sourire les deux  femmes.

- Nous ne serons que heureux de te voir parmi nous et à tout moment.

Puis, les cris plaintifs de sa petite qui reclamait ses bras mirent fin à la discussion.

- Veuillez m’excusez mais je dois saluer cette petite demoiselle exigeante, dit Zahra  en se dirigeant vers sa fleure qui s’agita encore plus.

- Alors, il me semble que tu t’es fais un copain ! Lui dit-elle en la portant et en la calinant.

- Et il s’entente trop bien ! Ajouta Mina.