Chapitre 109 - L'amoureux II

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***

Sans attendre sa réponse, ni crier gare, Dugan lécha sa blessure, puis ses lèvres. Totalement captive, Zahra s'ouvrit à lui et quand les lèvres de Dugan se posèrent sur les siennes, que le bel homme captura sa bouche avec la fougue du convoitant, elle se sentit libre dans cet apartenance et gémit en partageant sa passion. Dugan l'embrassa en la pressant contre le mur, en se pressant contre elle pour sentir son corps fébrile contre le sien. La jeune femme et  en guise de reponse s'accrocha amoureusement à son col, incrédule et ravie de se retrouver enfin dans les bras de son amoureux.

Elle ne comprenait pas le revirement dans la conduite du beau Démir, et elle s'en foutait. Tant qu'elle l'avait retrouvé, rien d'autre ne comptait. Quand à bout de souffle, il s'écarta d'elle, la jeune femme toute éperdue s'accrocha à lui, réclamant plus.

Il sourit en s'inclinant vers elle :

- tu ne veux toujours que je te laisse te débrouiller toute seule ?!

- non, répondit elle en toute franchise, puis les larmes aux yeux, j'avais peur de ne plus te revoir...

"Oui, exprime tes peurs, dit moi tout !", l'encouragea du regard, le Démir avant de n'entreprendre de laper ses larmes.

- et je suis là ! Lui promit-il.

- merci d'être venu pour moi.

- comme si je pouvais t'abandonner. Maintenant, dit moi, qu'est ce qui fera te plaisir, ma Zahra !

- toi !

- et je suis tout à toi. Mais laisse moi finir de gommer son passage, avant de ne poser mes propres marques.

Cette fois-ci, il effleura la marque violacé sur son cou,

- et ça ?

- il m'a mordu,... pour me laisser un souvenir, pour que je me rappelle de lui en attendant qu'il revienne finir son œuvre. C'était son expression ! Dit-elle.

Bizarrement en parlant de ces détails sordides qu'elle comptait taire, elle se sentit mieux, libérée et sans le moindre tabou.

Le beau blond dont les cheveux mouillés, flottait sur son visage, se pencha et à sa grande surprise, et plaisir, elle sentit sa langue attoucher ces petites marques, puis ses lèvres y deposer de doux bisous, avant de ne revenir encore une fois réclamer ses lèvres.

Elle avait l'impression que son âme flottait dans les bras du beau blond, qui à nouveau mit fin à leur embrassade. il lui prit le visage en coupe :

- À chaque fois que le souvenir de ce crétin tente de te hanter, pense à moi. Et tant que tu verras ces marques, viens réclamer  ma langue sur ta peau. Dugan parlait en la dévorant, et surtout confie-moi tes démons et je saurai les anéantir, Zahra.

La jeune femme n'en pouvait plus d'autant de bonté, et d'amour, elle s'accrocha à lui en voulant l'embrasser :

- Dugan !

- tu le feras ? Insista Dugan.

- oui, Dugan. Répondit-elle en soutenant son regard pour bruler du désir qui l'emplissait.

- Zahra ! murmura Dugan auprès de son oreille.

Elle répondit présente à son appel d'amour et se nicha dans ses bras :

- tu ne me rejetteras plus ? Demanda-t-elle.

- jamais ! répondit son amoureux.

A ce moment, la jeune femme se crispa en se rappelant sa situation. "Je dois lui dire la vérité !".

Bébé à l'improviste...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant