Chapitre 101 - Un frère, une nièce

1K 142 27
                                    

***

(Huit heures plus tôt)

15 h 30

Il était quinze heures quarante, quand Arun parvint chez lui. Celik qui avait exécuté le plan à merveille et avait réussi à ramener sur place les famille de Zahra, l'attendait impatiemment dans la maison et s'empressa de lui remettre l'enveloppe épaisse, dès qu'il ait vu.

- Ils sont en bas, l'informa-t-il,

N'ayant pas de temps aux manières, Arun ordonna.

- Viens avec moi !

Le jeune brun obtempéra en emboitant le pas à son chef et les deux empruntèrent les escaliers vers la cave.

- j'ai essayé de les rassurer, mais prépare toi au déchainement du frère, l'avertit Celik.

- Le contraire m'aurait surpris, dit Arun en ôtant sa veste et son holster, qu'il posa sur un guéridon.

Puis en fixant son junior.

-Et comment ça se passe au manoir ?

Celik haussa les épaules en lâchant un râle :

-Tu peux l'imaginer, c'est le deuil. Du nouveau pour Zahra ? S'enquit le jeune homme au moment où Arun dérouillait la porte.

Arun capta le regard anxieux de Celik.

-Nous la ramènerons, Affirma-t-il avant de pousser la porte.

Dès que la porte s'entrebâilla, les deux occupant du salon fusillèrent d'un regard effrayé les deux hommes qui venaient de franchir le seuil.

Le père, Omar, de presque quarante-cinq ans se redressa immédiatement sur ses pieds en faisant barrage entre les nouveaux arrivés et sa fille qui était restée assise caché derrière le corps balaise de son paternel. Son instinct protecteur toucha les deux hommes qui ayant perçu l'effroi de leurs invités forcés, s'arrêtèrent un peu plus loin d'eux. Arun prit la parole en se présentant avec son français impeccable.

- Monsieur Kamel, je m'appelle Arun Kurt.

- Qu'est-ce que vous nous voulez ! S'écria le frère d'une voix revêche.

- je suis un ami de Zahra.

Suspicieux, Omar riposta :

- Ami ? Et l'autre aussi ? Ajouta-t-il en désignant Celik, il nous a confisqué nos téléphones et affaires sous la menace avec ses hommes. Si comme vous le prétendez, vous êtes des amis à ma sœur, pourquoi nous kidnapper de la sorte et nous empêcher de la contacter...

Arun la coupa :

-Malheureusement, vous nous pourriez la joindre même si je vous rends votre téléphone !

- Pourquoi ? qu'est ce qui lui est arrivée ? et ou est elle ?

- Je vous dirai tout. Mais, s'il vous plait monsieur Kamel, nous sommes dans une situation délicate, à l'heure qu'elle je suis censé être ailleur. Je suis venu par égard à vous. Je sais combien Zahra vous aime et vous respecte et je ne voulais pas vous laisser dans la peur et dans l'ignorance durant les heures à venir. Alors, si vous permettez, assez-vous et je vous expliquerai tout.

Incertain, Omar vagabonda son regard d'Arun à Celik puis vice-versa.

-S'il vous plait ! Insista Arun, fermement.

Désireux d'apprendre plus sur sa sœur, Omar se résigna à se rasseoir, auprès de sa fille.

Arun avança vers eu et s'installa sur le canapé d'en face.

Bébé à l'improviste...Where stories live. Discover now