Bébé à l'improviste...

Chapitre 92 - La soirée II

***

Galerie artistique
Salle de réception
22 h 25

- Tu t'ennuies ? Souffla Arun en se glissant derrière Zahra.

Il avait repéré la jeune femme assise toute seule après que Nimet ait quitté leur table, pour faire son devoir social auprès de certaines connaissances.

- Je suis juste un peu fatigué. La rassura –t-elle en le regardant s'affaler sur une chaise après l'avoir orienté vers elle et constant que sa réponse n'était pas satisfaisante elle ajouta, n'oublie pas que je passe mes journées les pieds fourrés dans un sabot médical ou dans des baskets... fit elle en pointant les beaux escarpins qu'elle portait et qui n'avait qu'un seul défaut à ses yeux : une hauteur vestigiale qui lui cassait les jambes.

D'un air espiègle Arun s'y pencha, les examinant de prêt et insouciant de la foule des gens qui risquerait de mal interpréter son geste.

- Quels jolis pieds !

- Arun !

- Quoi je ne peux faire un compliment à une si délicieuse femme, dit-il en se rajustant son buste.

- Si, mais ne sois pas trop gestuel !

- Je ne t'ai même pas effleuré, et tu m'accuses d'être gestuel ! La nargua-t-il.

- Tu risques de donner l'impression de flirter ! La gronda Zahra

- Tant mieux, pour faire des jaloux, dit-il en s'esclaffant.

Le comportement rieur et désinvolte d'Arun, fit sourire la jeune femme. Cependant, son rire résonnant avait attiré des regards. Le groupe avec qui Nimet s'entretenait leur envoya des œillades entre amusés et curieuses, quant au regard de Nimet, il était sombre.

Zahra ne rata pas ce détail et s'en accrocha :

- Cela dépend de qui tu veux rendre jaloux, ou bien je dire : Jalouse.

Le beau brun suivit son regard éloquent pour tomber sur Nimet, toute radieuse dans sa belle robe en soie, d'un bleu ciel dégradait qui s'intensifiait vers le bas.

- On dirait qu'elle sort d'un conte magique ! Commenta Zahra.

- Oui, répondit l'homme sans détaché son regard de la belle Nimet.

- Et tu es beau Arun ! lui dit affectueusement Zahra,

Ce dernier quitta ses rêveries en ramenant son regard son regard charmeur sur la jeune femme :

- C'est toi qui me dragues là ! La taquina-t-il.

- Oserai-je ! Tu imagines combien de femme rêve de toi ce soir, elles ne feront de moi qu'une bouchée ! Rigola la jeune femme à son tour.

En effet Dugan et Arun était les plus bels hommes de la soirée et qu'elle ait jamais vu.

- Tu es spéciale, tu sais. Lui dit Arun, tu n'as aucun mal à exprimer ce que tu ressens, j'adore !

- Tu as bu ? Le soupçonna la jeune femme.

- Parce que je t'ai complémenté ?

- Non, mais je te sens... je ne sais comment le dire.

- Rassure toi, je ne bois jamais quand je travaille. Déclara-t-il avec un regard mystérieux.

- car tu travailles ce soir ? S'enquit Zahra, toute étonnée.

- Je travaille toujours quand je sors avec quelqu'un de la famille, lui répondit-il avec un clin d'oeil.

- Et elle ? Continua Zahra sur sa lancé en désignant du regard, la belle Demir, Elle compte pour toi ?