Bébé à l'improviste...

Chapitre 14

Hotel le ritz
La suite de Dugan

10 h 20

Pour Dugan, cet appel était un signe de dieu pour aller de l'avant dans son entreprise. Ayant était la main secrète qui causa le depart d'Anna, et sachant que Zahra allait être en état de détresse, il comptait patienter quelques temps  avant de contacter cette dernière et l'inviter au diner.

Mais sa surprise fut immense en voyant son nom clignoté sur l'écran de son télephone, quand elle l'avait appelé, quelques minutes plu-tôt. Une chose à laquelle il ne s'y était pas attendu ni préparé.

La facilité avec laquelle se déroulait les choses le rendait plus confiant en son plan et les raisons qui le motivaient. Sa conscience aussi était tranquille face à ce qu'il s'apprêtait à faire.

Il appréhandait certainement les conséquences de ses agissements :  la réaction de Zahra, son refus voire la haine qu'elle éprouvera pour lui quand sa machination sera executée. mais tout ceci était un prix qu'il était prêt à payer, pourvu qu'il les mettrait à l'abri de tout danger et en toute urgence, elle et sa nièce.

Déterminé à aller jusqu'au bout de son plan, il devait seulement avancer son manège de 4 heures. Arun devait en prendre connaissance pour faire le necessaire de son côté. Il appela celui ci.

Arun : " Bonjour Patron."

Dugan : "Bonjour Arun. Nous avons encore un changement. Je voudrais que tout sois prêt pour 15h !"

Arun : "Mais ..."

Il coupa son homme, n'ayant aucune envie de s'étaler sur des explications.

Dugan : "Possible ou pas ?"

Arun : "Si si. Même endroit ?"

Dugan : "A part l'heure rien n'a changé. Ainsi on sera chez nous, plus tôt que prévu."

Arun : "Biensûr. Comptez sur moi !"

Dugan : "Arun, nos hommes..."

Arun : "Ne vous inquiétez pas. Ils ont la liste des choses à emballer et ils feront le netoyage. Il nous rejoindrons dans deux jours avec une escale à berlin."

Arun son ami et bras droit. Dugan pouvait toujours compter sur lui. Il était l'homme à tout faire. l'homme implaccable qui n'hésitait pas à entrer dans l'antre du lion si sa mission l'exigeait et il s'en sortit toujours triomphant et indèmne.

Dugan scruta la suite pour ne rien oublier de ses affaires qui étaient déjà embalée depuis la veille.  Il avait garder l'une de ses deux valises ouverte pour y mettre les derniers habils quand il se sera habillé pour quitter les lieux. Son ordinateurs et quelques papiers qu'il étudiait gisaient encore sur le bureau au style napoléon.

Ils ramassa ses objets de travail dans une sacouche noire avant d'aller se changer pour quitter définitivement l'hotel.

***

11 h 40

On frappa à sa porte. Dugan, habillé et prêt à déguerpir, avait une idée de qui se tenait derrière la porte de sa suite. Selon ses consignes on devait lui envoyer son addition.

Il ouvrit la porte au manager qui s'occupait à chaque fois de son séjour au Ritz. Ce dernier le salua respectueusement et le suiva à l'intérieur de la suite.

- Je vous ai ramené la facture comme vous l'avez demandé.

- Merci François.

Dugan le remercia en regardant le papier que ce dernier lui remit. Seul le total lui importait, il n'avait ni la tête ni le temps pour vérfier les détails futils de son séjour. Il s'installa ensuite au bureau pour s'acquitter de ses depenses

- Un chèque vous convient ?

- Biensur Monsieur Démir.

Dugan inscrit le montant, signa le chèque qu'il retira de son chequier et le tendit à François.

Il sortit du tiroire une liasse d'argent qu'il donna au manager.

- Je compte sur vous pour la distribuer à part égal entre le personnel qui m'a servit.

- Comptez sur moi. Permettez moi de vous remercier de votre génerosité, au nom de tous.

- Quand souhaitez vous partir ? S'enquit François.

- Immédiatement !

Joinant la parole au geste, Il prit sa saccouche en se dirigeant vers la porte.

- Aurez vous besoin du service voiture ?

- Non François, j'ai la mienne.

- Monsieur Demir c'est toujours un plaisir de vous recevoir. Lui dit François en le pressent le pas pour lui ouvrir la porte de la suite.

Dugan se stopa pour regarder le manager. Il appréciait cet homme et le savait honnête. Il lui tendit la main pour le saluer

- Merci François, à chaque fois vous rendez mon séjour agréable.

Dès qu'ils fûrent dehors, le manager fait signe, de la tête, à un groom qui se precipita dans la suite pour recupérer les valises de Dugan.

***

Il roulait depuis quelques minutes empruntant un chemin detouré. Son humeur s'était noircit dès qu'il montat dans la range rover en quittant l'hotel. Arun avait prit soin de mettre à sa disposition cette voiture robuste au verre fumé à la place de la lamburguini dont il s'était servi durant son séjour à paris.

Il n'était pas triste de quitter l'hotel mais il ne ressentait pas, non plus, de la joie. Tant qu'il n'était pas encore arrivée à son manoir dans son pays il ne ressentira rien... de bon.

Combien de temps lui faudrait il avant de tomber sur ceux qui avaient osé attaquer Egan, ceux qui s'étaient pris à sa famille depuis longtemps. Il devait mêttre fin à cette guerre qui durait depuis des décénies et pour y parvenir il ne voyait qu'un seul moyen. Bien que ses recours allait être des plus extrimistes : exterminer tout ceux qui représentaient une menace aux siens.

Son visage s'assombrit en se rappelant un passé douleureux. Des souvenirs,  qu'il avaient enterré, jaillirent pour serrer l'étau de souffrance sur son âme. Aucune thérapie n'avait servi pour libérer son âme de sa soufrance.  " Non ! Cette fois ci il ne laissera pas les autorités se charger des criminels, il s'en occupera lui même et vengera le passer et le présent".

Il s'arrêta devant l'immeuble de Zahra. Un coup d'oeil à l'horloge de la voiture pour vérifier s'il était temps de monter rejoindre la femme qui sera bientôt sa belle soeur, ou patienter un petit peu. L'ecran affichait 12:20 Il était temps.

Il sortit de sa voiture, conscient qu'il ne pouvait plus faire marche arrière. Qu' il ne voulait surtout pas de recul. Cette option ne figurait pas sur sa liste.

*** Premier jet : correction et éventuelle réecriture à venir ***