Chapitre 58 - Une journée loin du manoir II

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Comme elle l'avait soupçonné, Arun était déjà réveillé et s'activait dans la cuisine pour préparer son café matinal. Il n'y avait que lui dans ce côté de la maison, avec qui Dugan aurait pu s'entretenir durant son passage en tornade, pensa-t-elle en avançant vers le beau brun, débordant de vitalité dans son jean délavé et un t-shirt gris qui mettait en évidence sa musculature de rêve.

Avant de se retourner vers elle, ce dernier ayant déjà perçu sa présence, la salua.

- Bonjour Zahra,

Un sourire amusé orna les lèvres de la jeune femme en se rappelant les paroles d'Arun "L'ouïe d'un chien de garde" et elle répondit :

- Bonjour Arun,

Ce dernier, lui faisant face actuellement, glissa sur elle un regard admirateur.

- Tu es toute fraiche ce matin !

- Et je te retourne le compliment, répliqua-t-elle

- Alors la journée démarre bien ? Ajouta-t-elle

- Certainement ! Puisque je vais la partager avec une aussi radieuse femme.

Zahra rougit pour la deuxième fois, ce matin. A la différence, qu'avec Arun, elle ne ressentait pas le même trouble qu'elle éprouvait en présence de Dugan.

- Merci !

- Pas de quoi, jeune femme. Alors, partante pour déguster mon café ?

Lui proposa le beau brun en désignant le plateau qu'il s'apprêtait à porter. Et elle ne comptait ni se refuser ce plaisir, ni résister à l'arôme tentatrice du liquide noir qui taquinait déjà ses narines.

- D'habitude je le prends après le sport, mais là je meure déjà d'envie de le déguster Répondit-elle en s'asseyant sur le canapé.

- Bonne décision. J'avais peur que tu me proposes de te laisser dans un thermo.

- Oh, non, surtout pas. Je le bois frais.

- Et moi qui me demandais pourquoi je t'aime bien ! lui dit Arun en lui faisant un clin d'œil complice, alors qu'il déposait le plateau sur table devant elle, c'est l'un des meilleurs cafés !

- Je ne te savais pas frimeur, Arun ! Le taquina Zahra pendant qu'il s'installait auprès d'elle.

- Tu jugeras par toi même quand tu l'auras gouté.

Arun, lui présenta sa tasse en expliquant :

- c'est le papa d'un ami italien qui m'a filé la technique pour la fabrication du bon café. Même la marque de machine que j'utilise, est une recommandation de sa part.

Zahra huma le parfum émanant de sa tasse, avant d'en prendre une gorgée :

-Humm, il est vraiment bon ! Admit-elle, et pour le café tu utilises quelle marque ?

-De l'arabica. Seulement, ce n'est pas suffisant pour garantir la qualité, car le procédé de torréfaction peut ou bien préserver la qualité du café ou la bousiller. Et le père de mon ami est vrai chef artisan du café et il le torréfie lui-même.

À son tour Arun savoura son café en observant attentivement les traits réjouis de la jeune femme, puis ajouta :

- Et il est mon fournisseur de café.

- Wawo ! S'exclama Zahra, et il est à Paris, ce monsieur ?

Mais l'espoir de la jeune femme s'évapora quand Arun lui répondit :

Bébé à l'improviste...Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu