XXXVII. Correspondance épistolaire

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Maxine se trouvait assise à son bureau, révisant avec attention ses leçons de défense contre les forces du mal. Elle avait prévu des vacances studieuses, et profitait de la vue que lui offrait sa fenêtre juste au-dessus de son bureau. L'immensité de la mer s'étendait, et se perdait à l'horizon. Soudain, elle vit un hibou foncer en direction de sa chambre, à une allure plus ou moins rapide. Dans la panique, la rouquine ouvrit la fenêtre, avant de se baisser, car le hibou prit dans sa course, se cracha sur l'armoire de la jeune femme. Maxine secoua la tête et détacha doucement la lettre qui se trouvait autour de son cou. Elle prit la chouette avec elle, et la mit sur son bureau afin que cette dernière récupère de sa course effrénée. La Gryffondor déballa l'enveloppe et découvrit alors la première lettre :

« Maxine,

J'espère que tes vacances se passent bien, qu'elles sont joyeuses et remplies de pensées envers nous.

Comme tu le sais, Sirius passe les vacances chez moi, et il se trouve que nous avons eu une idée de l'ordre du génie. Nous te proposons de passer une journée tous ensemble à Londres avant de prendre le Poudlard Express. Génial non ?

Je suis sûr que ce sera l'occasion pour toi de découvrir cette ville moldue et sa culture qui l'accompagnent !

Je ne t'embête pas plus, mais je suis certain que tu accepteras cette proposition, rien que pour passer un moment avec Sirius et Remus ( j'ai rajouté Remus, après que Sirius ait lu la lettre... ).

Donne nous une réponse vite,

James Potter, le meilleur sorcier de l'univers »

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Lorsque Maxine reçut la deuxième lettre, elle se trouvait dans le salon en compagnie de sa grand-mère. Les deux femmes prenaient le thé ensemble, profitant du bruit des vagues car la fenêtre était grande ouverte, ce qui permit à un hibou de se poser tranquillement sur la table du séjour, avec plus de grâce et délicatesse que la première fois. Le père de Maxine qui se trouvait dans la cuisine, sourit face à l'air déconcerté de sa fille, qui venait de récupérer la lettre. Cette dernière comportait une écriture fine et soignée, ce qui lui rappela quelque chose sans vraiment savoir quoi, mais Maxine ne réfléchit pas longtemps et se plongea dans sa lecture :

« Chère Maxine,

Comment se passent tes vacances au bord des côtes et de la mer ? Je suis curieux de savoir si tu as révisé les sortilèges que nous avons appris, sache que je révise énormément la Botanique en ce moment.

Tu te doutes que cette lettre fait suite à celle de James, il m'a demandé de te convaincre de passer cette journée avec nous à Londres.

Je ne veux pas te forcer, mais je serais très heureux que tu sois des nôtres, je connais plein de librairies moldues si cela t'intéresse ! Les rues de Londres en cette période sont toujours agréables en cette période.

Prend soin de toi,

Remus Lupin »

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La dernière lettre, Maxine la réceptionna durant le dîner, ce qui devint une affaire familiale. Alors que son père était dans la cuisine, des coups se firent entendre, le hibou tapait avec son bec sur la petite fenêtre au-dessus du robinet. Amusé, Edmund l'ouvrit et récupéra la lettre, avant de la donner à sa fille.

- Tiens, encore tes amis, tu as du succès auprès d'eux !

- Encore pour cette fameuse sortie à Londres, ajouta la grand-mère de Maxine, tu devrais y aller.

La jeune femme secoua la tête, sous le regard malicieux de sa mère, et ouvrit la lettre qui comportait une écriture qu'elle ne connaissait pas.

« Ma chère Max,

Troisième lettre, et j'espère avoir cette fois-ci une réponse. Serais-tu trop occupée par tes activités au bord de la mer, ou alors quelqu'un me volerait-il la vedette ?

Quoi qu'il en soit, je souhaiterais vraiment que tu viennes passer cette journée à Londres avec nous. Vois cela comme un moyen de nous découvrir en dehors de Poudlard !

Je ne doute pas que cette fois-ci, une réponse revienne et qu'elle soit positive. Tu sais à quel point on apprécie ta présence Max.

Avec tout plein de tendresses,

S.B »

La jeune femme mit sa tête dans ses mains face à l'insistance des garçons, ils étaient déterminés à lui faire découvrir Londres.

- Tu devrais y aller, dit Abigaïl qui avait lu la lettre par-dessus l'épaule de sa fille, cela te permettrait de te détendre avant de retourner à Poudlard.

- Ta mère a raison, enchérit Edmund, nous n'avons jamais eu l'occasion de le faire ensemble alors, profites-en ! Tu passeras un bon moment, et ta présence a l'air d'être importante pour tes amis.

Marie, la grand-mère de Maxine, avait chipé la lettre. Elle la lut avant demander :

- Ce jeune homme doit être fou de toi, serait-ce ton amoureux ?

- Grand-mère ! Je n'ai pas d'amoureux, et il n'est pas fou de moi !

La jeune femme savait qu'elle se mentait à elle-même, Sirius l'appréciait beaucoup, cela était sûr. En soupirant, la rouquine se leva et récupéra la lettre avant d'annoncer à sa famille :

- Très bien, vous avez tous gagné, je vais répondre et confirmer ma présence pour cette journée à Londres.

Ses parents s'exclamèrent heureux, tandis que Marie fit un doux sourire, attendrie par les amitiés de sa petite-fille. Maxine monta dans sa chambre, et s'enferma pour répondre à chacun des garçons. Elle ne savait pas ce qu'allait lui réserver cette excursion londonienne, mais la jeune femme était sûre que son cœur allait encore être mis à rude épreuve... 

Le Cœur Des MaraudeursWhere stories live. Discover now