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Qu'Allah fasse miséricorde à Mohamed Morsi. Après 7 ans de tortures, il est enfin libre. Il est en paix...

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Le roi m'a convoqué à sa chambre. Pourquoi me convoquerait-il la nuit ? C'est ce que je me demande et c'est ce que je vais découvrir. Je m'arrête devant la porte avant de prendre un souffle puis entrer. Je rentre la tête basse.

- Vous m'avez demandé... dis-je doucement.

- Oui, approche ma fille. Me dit-il.

Je lève le regard et me rapproche. Il est en train de dîner avec sa famille.

- Viens, assis toi et mange avec nous. Me dit-il.

Je m'assois alors près d'eux.

- Tu peux considérer ce palais comme ta maison maintenant ma fille. Me dit-il en souriant, je te présente ma femme Mounia, mes deux filles Hanna et Yûsra et mon fils, Shaheen.

- C'est vraiment gentil de votre part, sans vous je serais sûrement en route pour l'Italie. Dis-je en grimaçant.

- Je n'aime pas croire les "on dit..." alors j'aimerais que tu m'expliques ce qu'il t'est arrivé. Me dit-il.

- ... en tant que princesse héritière du trône, je me dois de me marier. Un mariage politique, sauf que je ne le veux pas... mais je n'avais pas le choix alors je devais me marier avec un prince, celui qui serait mon "fiancé". Dis-je en soupirant, un soir, il a tenté de m'attaquer. Il voulait prendre mon honneur et ma dignité. Mes parents allaient me renier, quelle princesse peut-elle forniquer avec son fiancé à quelques semaines de son mariage ?

Je baisse la tête, prise de honte.

- Avant que ce soit de la fornication, je ne le voulais pas ! Alors soit je le laissais faire et puis me maudire jusqu'à la fin des temps, soit le blesser et m'enfuir. Dis-je les larmes aux yeux, je ne l'ai pas blessé mais je l'ai tué. Je suis sortis de la salle et Gabriel m'a aidé à fuir et à me réfugier dans une église.

- Mounia, ma femme. Mes enfants, soyez témoins que la princesse Anastasia restera sous ma protection. Dit-il à sa famille.

Je le remercie grandement puis quand on fini de dîner, chacun s'en va dans sa chambre. J'espère que tout se passera bien dans ce palais.

REHAN

Deux jours sont passés. Deux jours de marche. Je m'arrête à l'entrée de la ville. Des gardes sont devant avec leurs armes, la frontière est fermée.

- On ouvrira la frontière puis on entrera dans la ville. Sachez mes soldats que je ne veux pas de sang d'innocents couler ! Ni d'attaques contre les lieux de cultes ni contre les habitats et les habitants ! Notre but est de prendre la clé pour que l'Égypte fasse partie de notre empire ! Soyez prêts, on y va ! Criais-je.

Une Dernière VieWhere stories live. Discover now