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Hind me regarde en souriant. Elle se penche vers moi, prends mes mains dans les siennes.

- Tu es enceinte, Anastasia. Dit-elle en souriant.

Je la regarde en souriant puis je me mets à rire en mettant ma main sur mon ventre. Mes yeux se remplissent de larmes de joie.

- Moi ? Demandais-je, toute joyeuse.

Elle hoche alors vivement la tête. Je commence à caresser mon ventre en rêvant du futur...

Je m'appelle Anastasia, Anastasia l'italienne, avec du sang royal. Née comme femme libre, j'ai fui et je suis devenue esclave. Une captive dans ce palais... peut-être que c'est ce qu'il m'est arrivé de mieux.

Hind pose sa main sur mon ventre en souriant. Je demande une feuille et de l'encre. Je vais écrire à mon Sultan la bonne nouvelle.

J'ai vu le Sultan et en regard, mon monde a entièrement changé. Je suis tombée amoureuse de lui. Mais est-ce que je l'ai avouée ? Non. Et je le regrette.

Je m'appelle Anastasia, née princesse dans la ville la plus importante d'Italie, Rome. Aujourd'hui, je renaîs dans un palais à Damas. Aujourd'hui mon coeur revit et n'est plus prêt à la mort. Aujourd'hui, je porte mon premier enfant. L'enfant de l'élu de mon coeur.

Je m'appelle Anastasia, peut-être est-ce le début de mon histoire...

...

Je marche dans les couloirs du palais en souriant, ce sourire qui ne m'a pas quittée depuis tout à l'heure. Je vais voir le chef du harem et lui tend une lettre. Je lui demande de l'envoyer au Sultan.

Je me retourne et marche dans les couloirs, Hind m'attend pour qu'on se promène dans le jardin du palais. Elle m'a même dit qu'elle m'a réservée une surprise. D'un coup, je me sens tirée derrière le mur. Je regarde qui est la personne qui m'a tirée.

- Esmahan... dis-je.

REHAN

J'avance avec tous mes hommes, on rejoint l'armée perse sur le champ de bataille. Qu'Allah fasse que notre plan fonctionne. On s'arrête un peu puis leur Shah nous appelle.

- Très cher sultan ! Comment un musulman peut se dire musulman s'il combat son frère ? Crie-t-il.

- Vous n'êtes pas nos frères ! Nos frères sont ceux que vous tuez. Criais-je. Soit vous relâchez nos frères et vous donnez la clé, soit vous en subirez les conséquences. J'ai avec moi des hommes qui n'ont pas peur du martyr.

- Que notre mort nous soit offerte plutôt que de vendre notre terre ! Crie-t-il puis il regarde ses hommes. Allez-y ! Ya Ali !

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant