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Je le regarde de loin, partir. Il ne m'a ni regardée ni parlée pendant tout ce mois. Cette femme n'a pas cessé de faire des aller-retour dans sa chambre mais j'ai prévue des plans pour elle.

- Sultana. Me dit ma servante, tout s'est passée comme vous l'avez souhaités.

Je fais un petit sourire en coin, tout se passe à merveille.

REHAN

Après vingt-quatre jours de voyages, on arrive enfin en Pologne. À la frontière avec l'Allemagne. On met nos tentes pour ce soir. Je m'assois sur mon trône dans ma tente, entouré de mes hommes.

- Les hommes vont attaquer cette nuit, on prendra le relais à l'aube. Notre avantage est que Berlin est de notre côté, le palais du Roi sera facilement accessible pour nous. Leur expliquais-je. On est nombreux, on se divisera en plusieurs groupes. Chacun prendra un côté. Les canons sont prêts ?

- Oui, mon Sultan. Me répond un homme.

- Bien, quelques hommes resteront à l'arrière avec les flèches et les canons. Leur dis-je, tout est bon ?

Ils hochent la tête puis chacun retourne dans sa tente. Je regarde dehors par la petite fenêtre de ma tente. Le ciel est rempli de nuages. Il neigera sûrement bientôt. Il faut qu'on prenne le pays avant, sinon, il nous sera plus difficile.

Le soleil commence enfin à se lever, on finit notre prière puis on prend la route pour Berlin. J'arrive dans la ville, les hommes combattent tout autour de nous. Je saute de mon cheval et sors mon épée. Je combats avec mes hommes jusqu'à arriver au Palais.

Des centaines d'hommes nous attendent là-bas. Je tiens mon épée et m'approche d'eux. Je cours vers eux puis en transperce un. Mes hommes suivent et combattent les autres.

Une fois qu'ils meurent tous, les hommes poussent les grandes portes en bois avec un tronc d'arbre. Une fois ouverte, ils s'alignent tous sur le côté et me laissent passer au milieu.

Je rentre dans le Palais et marche dans les couloirs à la recherche du Roi Ferdinand. Mes hommes se séparent en deux, il y a ceux qui me suivent et les autres cherchent dans d'autres directions.

Je finis par le trouver, entouré de ses hommes. Il m'attend en souriant.

- Regardes Ferdinand, ton pays a été battu en quelques heures seulement. Lui dis-je en souriant.

- Tu vas dire à tes hommes de partir tout de suite, Rehan. Me dit-il.

- Mais pour qui te crois-tu ? Lui dis-je, ton pays deviendra un de mes territoires.

Il fait un signe de tête puis ses gardes sortent une personne. Une petite fille. Il enlève le sac de sa tête... Mon Dieu !

REHAM

Je marche dans les couloirs quand je vois ma servante Aicha venir en courant.

Une Dernière VieWhere stories live. Discover now