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Nous arrivons bientôt en Grèce. Je ne sais pas comment je vais réussir à fuir. Mais qui a déjà réussis à fuir la mort ? Personne. Je vais mourir étranglée ou empoisonnée, je vais mourir par manque d'air comme un poisson hors de l'eau ou je vais mourir dans mon sang, nourris par la main du diable. Comment fuir ?

Qui va pleurer ma mort ? Gabriel ? Je pense que ce sera le seul. Ou peut-être pas. Peut-être qu'il ne s'en préoccupera pas. Finalement, je vais mourir seule. Personne pour me sauver, personne pour me dire "ta main". Seule.

C'est drôle. J'ai fuis la mort puis je suis retournée à elle. Je me suis jetée dans la gueule du loup et je suis la seule à blâmer. Oh mon Dieu ! Si je suis vouée à mourir, envoie moi un des Tes anges pour qu'on prenne mon âme. Je ne veux pas mourir de la main de mes parents.

- Princesse, reposez vous. Vous n'avez presque pas dormis. Me dit-il.

- Non. Je ne veux pas dormir. Tu sais... Je suis tellement heureuse de revoir mes parents que je n'arrive pas à trouver le sommeil. Lui mentis-je.

- Ne vous inquiétez pas, vous allez les revoir bientôt. Très bientôt... Dit-il en souriant.

Son sourire me fait froid dans le dos. Je sais ce qu'il m'attend et que je ne verrais sûrement pas le visage de mes parents. J'ai tellement peur de dormir, à peine je ferme les yeux que je les reouvres. J'ai l'impression d'avoir toujours un regard sur moi. Un regard pesant qui ne me lâche pas. Pas cet homme mais la mort. La mort me guette et m'attend avec impatience.

REHAN

Depuis cinq jours, nous sommes sur le bateau. Le vent ne nous as pas ralentis mais nous as aidés. Peut-être que c'est un signe d'Allah. Peut-être qu'Il ne veut pas que la princesse meurt maintenant.

- Mon Sultan, on voit la terre ! Crie un des hommes.

- Soyez prêts. Il faut s'attendre à tout. Dis-je a mes hommes.

Les hommes se préparent et préparent leurs armes. Le capitaine arrête le bateau et nous descendons.

- Mon Sultan ! Il y a un bateau au loin ! Crie un des hommes.

Je tourne ma tête et vois le bateau. Ils sont arrivés. J'espère qu'ils ne sont pas là depuis longtemps.

- Avancez ! Leur dis-je, ils sont là. Cherchez la princesse partout. Bloquez les routes.

Je cherche partout dans le quartier, ils doivent être ici. Dans une de ces maisons. Je commence à chercher de maisons en maisons, dans chaque rue et route jusqu'à que je vois un de mes hommes venir vers moi en courant.

- Mon Sultan ! Mon Sultan ! Je crois avoir trouver où ils sont ! Crie-t-il.

Je le suis et arrive devant une maison. Je me cache derrière les murs, je fais un signe à mes hommes derrière moi pour attendre. J'entends d'un coup des cris de femmes. Ça doit être elle. La princesse.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant