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Quelqu'un toque à la porte. Je me rhabille rapidement et je laisse la personne rentrer.

- Mon Sultan, j'ai une bonne nouvelle ! Me dit mon chamberlain, Sultana Anastasia est enceinte !

Je souris puis sors rapidement de ma chambre. Je rentre dans sa chambre et la trouve allongée sur le lit.

- Ma belle Anastasia, quelle bonne nouvelle j'ai entendu ! Tu m'as donné le monde une seconde fois. Lui dis-je en souriant.

Elle me sourit faiblement. Je m'approche d'elle et m'assois face à elle. Je pose ma main sur son ventre.

- Qu'est-ce que tu as, Anastasia ? Demandais-je.

Je pose ma main sur sa joue.

- J'ai l'impression que tu m'oublies, Rehan. J'ai l'impression que je n'ai plus aucune valeur à tes yeux. Dit-elle tristement.

- Qu'est ce qui te fait dire ? Lui demandais-je.

- Esmahan. Dit-elle en baissant les yeux.

Dès qu'elle prononce son nom, je ressens mon coeur brûler. Brûler d'amour.

- J'ai l'impression qu'elle a pris ma place, que ton coeur n'a plus de place pour moi. Dit-elle.

- Anastasia, tu es la première femme que j'ai aimée et ça le restera. Mon coeur aura toujours de la place pour toi, toujours. Lui dis-je en souriant.

Elle allait répondre mais quelqu'un toque à la porte.

- Mon Sultan, l'ambassadeur des pays du Maghreb est arrivé, il attend d'être accepté en votre présence. Me dit mon chamberlain.

Je hoche la tête puis me lève. Je sors de la chambre et approche de la salle des réunions, le Divan. Je rentre et m'assois sur mon trône. Mes Pashas (vizirs) rentrent aussi tous un par un puis s'incline. Les gardes font rentrer l'ambassadeur.

Il s'approche de moi, se baisse et embrasse le bas de mon caftan. Il se relève puis recule, il prend une lettre puis la tend à un de mes vizirs qui la lit.

- Du Roi des Pays du Maghreb au Sultan, je vous déclare notre éternelle amitié et fraternité. Au nom de tous les croyants de cette terre, nous souhaitons nous mettre sous votre protection pour ainsi préserver notre Islam, nos biens, nos terres et nos personnes. Je serais ravie si vous acceptiez la clé de mon Royaume. Sachez que la loyauté de vos frères en Islam est à votre service. Fraternellement, wal salam aleykum. Lit-il.

Je fais un sourire en coin.

- Sameer, écris. Lui dis-je.

ANASTASIA

Je me lève enfin et va dans la chambre de Hind. Les gardes me préviennent qu'elle est avec son mari et ses enfants. Je hoche alors la tête et me retourne. Sur le chemin, je crois Nahîl.

Une Dernière VieWhere stories live. Discover now