Une Dernière Vie

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Les deux camps s'avancent dans le champ de bataille, je m'avance et commence à parler à mes hommes. Le même discours que celui de mon père...

- Ô mes frères ! Notre jihad est là ! Ô mes frères, nous allons combattre dans le sentier d'Allah et nous allons sauver nos frères et soeurs de France des mains des oppresseurs ! Ô mes frères, cette terre sera à nous ! Criais-je. Ô mes frères, soyez prêts ! Nous rendrons l'âme mais nous gagnerons la victoire d'Allah ! Ne vous fiez pas aux nombres, à la fin nous serons peu nombreux mais nous réussirons in shaa Allah. Mes frères, mettez votre confiance en Allah et combattez ! Combattez pour votre honneur, votre islam, votre fraternité, votre sang ! Et qu'Allah nous fasse tomber martyr !

"- Ô mes frères ! Notre réel jihad est là ! Ô mes frères, nous allons combattre dans le sentier d'Allah et nous allons sauver nos frères et soeurs et notre Jérusalem des mains des oppresseurs ! Ô mes frères et soeurs, cette terre reviendra une terre d'islam ! La troisième des trois ! La troisième terre sainte ! Crie Emin. Ô mes frères, soyez prêts ! Nous rendrons l'âme mais nous gagnerons la victoire d'Allah ! Ne vous fiez pas aux nombres, à la fin nous serons peu nombreux mais nous réussirons in shaa Allah. Mes frères, mettez votre confiance en Allah et combattez ! Combattez pour votre honneur, votre islam, votre fraternité, votre sang ! Et qu'Allah nous fasse tomber martyr !"

Tous les hommes frappent du poing sur leur torse, au niveau de leur coeur, en criant "amin".

- Il y a quelques années, mon père s'est battu contre les mécréants pour sauver ses frères et soeurs en Palestine et libérer notre ville sainte qu'est Jérusalem, aujourd'hui, je me bats contre les mécréants pour sauver mes frères et soeurs d'ici. Leur dis-je.

Je me mets face à face avec le chef de l'armée ennemi.

- Rendez nous les nôtres de votre royaume et noud ferons la paix avec vous ! Crie-t-il.

- Par Allah, nous ne lâcherons jamais nos frères ! Nous ne voulons pas de votre paix, nous voulons que vous nous rendez nos frères et soeurs, vivant ou mort ! Criais-je.

Il secoue sa tête puis me tourne le dos. J'ai compris. Je cours vers mon cheval puis fais un signe à mes hommes. Je vois tous les hommes courir, les lances et épées à leurs mains.

Les deux masses d'hommes se rencontrent violemment, chaque homme se bat avec un autre. Un homme arrive vers moi pour me donner un coup mais je l'esquive. Nos épées se battent entre elles mais je me fais rapidement entourer par deux, puis trois, puis quatre hommes.

Je me baisse alors que celui de derrière moi allait me donner un coup, je lui donne un coup dans le menton avec mon coude puis lui tranche la gorge.

Je tourne sur moi puis avec mon épée, je tranche le corps de deux des hommes. Je me mets face à face avec le dernier, je le fixe dans le blanc de ses yeux.

"- Fixe les yeux de ton adversaire plutôt que le mouvement des épées, les yeux te diront ce que l'épée ne dira jamais."