Une Dernière Vie

36.

Je tourne en rond dans ma chambre. Est-ce que c'est une bonne idée d'avoir exilée Anastasia? Oh, et puis tant pis ! Elle a dû déjà partir.

- ... quelques jours après la mort de ton oncle, j'ai été attaquée. Je suis tombée inconsciente et j'allais perdre notre enfant, Yûsuf m'a retrouvé et m'a emmené dans la chambre de Hind. Me dit Anastasia.

...

- Je n'ai attaquée personne ! Au contraire, je voulais t'envoyer une lettre pour te mettre au courant de la situation. Elle m'en a empêchée ! Anastasia m'a menacée pour que je ne le fasse pas ! Dit Esmahan, les larmes aux yeux.

Oh mon Dieu, qui croire ? Alors que j'étais perdue dans mes pensées, quelqu'un toque à la porte. Mon chamberlain me prévient que c'est ma soeur, Hind.

- Hind, viens ma soeur. Lui dis-je.

- Rehan, faut qu'on parle. Me dit-elle.

Je ne dis rien et la laisse continuer, je sais ce qu'elle va me dire.

- J'ai ordonnée à ce qu'Anastasia reste dans le palais. Dit-elle.

- Quoi ? Dis-je en fronçant les sourcils, j'ai ordonné à ce qu'elle soit exilée!

- Moi, je sais qu'Anastasia est innocente. Ce jour-là, Yûsuf l'a ramenée dans ma chambre. Elle a dû se réveiller une semaine plus tard. Me dit Hind, je ne sais pas ce que l'autre t'as dit mais Anastasia est innocente.

Je m'assois puis passe mes mains sur mon visage.

- Dans ce cas, comment t'expliques qu'Esmahan était attachée et kidnappée avec sa fille ? Elles allaient mourir ! Et aussi, comment ça se fait que seul Anastasia savait qu'Esmahan était enceinte ? Lui demandais-je.

- Tu te poses trop de questions mon frère. Esmahan, je ne la sens pas. Ça se peut que ce soit un tour qu'elle nous a joués ! Me dit-elle.

- Hind, tu es trop gentille. Anastasia, elle est mauvaise. Ne lui fais pas confiance. Tu sais combien de fois elle m'a dit qu'elle m'aimait ? Regarde ce qu'elle a fait, si elle m'aimait réellement, est-ce qu'elle aurait fait ça ? Dis-je avec la rage dans ma voix.

- Rehan... tu sais, pendant ton absence, les perses nous ont attaqués. Anastasia était là... commence-t-elle.

Je fronce les sourcils. Pourquoi personne ne m'a mis au courant ?

- Ce jour-là, j'ai cru mourir. Vraiment. L'homme me tenait et avait son couteau sous ma gorge. Une autre femme tenait mon fils et ma fille. Anastasia est arrivée et nous a sauvés. Mais... ce n'est pas tout ! Me dit-elle en grimaçant.