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Deux ans sont passés. La guerre a été retardée un peu mais juste de quelques mois, je me prépare pour partir. On attaquera Venise puis Rome.

- Mon Rehan, que tu nous reviennes victorieux. Me dit Reham en souriant.

Je la prends dans mes bras et lui embrasse le haut de la tête.

- Fais attention à toi, ma belle Reham. Cette fois, tu as des hommes autour de toi. Et Nahîl arrive sur le chemin. Lui dis-je.

Elle hoche la tête en souriant. Je salue les enfants avant de partir. Je monte sur mon cheval, les hommes s'alignent puis s'inclinent en même temps que je passe entre eux. Venise... j'arrive.

REHAM

Après que Rehan soit partie, je retourne dans ma chambre suivis de mes enfants. On s'assoit tous ensemble mais à peine assis, la porte s'ouvre.

- Imran ? Où étais-tu ? Lui demandais-je.

- Je me préparais, mon oncle m'a demandé de venir avec lui. Nous dit-il, je suis venue vous dire au revoir.

Je me lève et m'approche de lui en souriant. Je l'embrasse sur le front et il m'embrasse la main.

- Je vais enfin participer à ma première guerre. Dit-il en souriant, ton pays deviendra un de nos territoires, Sultana. Tu pourras avoir ce qui t'appartenais.

- In shaa Allah, Imran. Lui dis-je, fais attention à toi, d'accord ? Je veux que tu nous reviennes sain et sauf.

Il hoche la tête en souriant. Il s'approche de ses soeurs et les prends dans ses bras.

- Faites attention à vous, je vais revenir très vite. Hafsa, tu es la plus grande. Garde un oeil sur ta soeur et sur tes cousins et cousines. Leur dit-il.

- Ne t'inquiète pas grand frère. Lui dit Hafsa en souriant.

Il leur sourit puis se lève et salue aussi mes enfants. Il s'apprêtait à partir quand ses soeurs l'arrêtent.

- Grand frère, on t'aime beaucoup, ne l'oublie jamais. Disent-elles, ne nous laissent pas, ne meurs pas.

- Je ne vous laisserai jamais. Je vous confie à Allah. Dit-il puis il se tourne vers moi. Sultana.

Je hoche la tête et on le regarde partir.

IMRAN

Je m'appelle Imran. Imran ibn Issa (Imran fils de Issa). Je suis arrivé dans ce palais alors que je n'avais que deux ans. J'ai quitté la pauvreté pour la richesse. Je n'ai jamais pu rencontrer mon grand père ni ma grand mère, pourtant, toute la ville parlait d'eux.

Une Dernière VieWhere stories live. Discover now