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Emna s'assoit près de moi. Elle tient ma main entre les siennes.

- Ilan va guérir, maman. Ne t'inquiètes pas. Me dit-elle.

- In shaa Allah, Emna. Dis-je tristement.

Aicha arrive. Elle me tend un mot. Je l'ouvre et le lis.

"Chère Sultana,

Préparez-vous. Le plan débute. Vos hommes vous attendent.

Nahîl."

Je souris.

- L'heure de la vengeance est arrivée, ma fille. Lui dis-je en souriant.

- De Erhan ? Me demande-t-elle.

Je secoue la tête. Je n'aurais jamais la force. Je me lève et m'habille correctement. Je mets mon voile puis ma couronne.

Je monte dans ma calèche et rejoins ma fondation. J'attends le signal. Je rencontre les gens, je leur donne à manger et parle avec eux jusqu'à qu'un homme arrive vers moi. Il me chuchote quelque chose à l'oreille puis je hoche la tête.

Je monte dans ma calèche et mets ma capuche. Personne ne me reconnaîtra. Arrivé au marché, je descends. Je me mets devant le stand d'un commerçant, juste derrière elle.

Elle achète quelques trucs puis se retourne pour partir. Ses gardes personnelles l'arrêtent et mes hommes l'entourent.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Crie-t-elle. Je suis une Sultana ! Laissez moi partir !

Je me tourne vers elle. Elle s'arrête en me voyant.

- Sultana, Erhan va vous faire payer ! Dit-elle.

- C'est toi qui va le payer... Noor. Dis-je sèchement, tu vas payer pour le sang de mes fils. Emmenez la.

Elle crie mais personne ne l'écoutera. Les gardes la mettent face aux gens.

- Ô les gens ! Je suis Sultana Reham ! Je vous avais fais une promesse... et je vais la tenir. Criais-je, cette femme est rentrée dans le palais impérial, elle a tentée de me tuer et c'est elle qui a influencée votre Sultan Erhan sur la mort des princes Rayan, Ilyes et Ahmed ! C'est elle, la traîtresse perse. Le jugement est à vous.

Les gens se mettent à crier et à lui lancer des pierres. Elle appelle à l'aide mais je ne réponds pas. Je tourne le dos et m'en vais, la tête haute. Ma vengeance est accomplie.

- Sultana. Entendis-je.

Je vois Nahîl Pasha.

- Nahîl Pasha, tout s'est passé comme prévue. Lui dis-je. Tu enverras son corps au Perse.

- À vos ordres, Sultana. Me dit-il.

Je tourne ma tête et j'entends encore ces cris. Elle m'appelle mais je ne réponds pas. Les gens sont déchaînés contre elle. Je vois même du sang sur le sol.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant