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Je m'assois face à mon divan. Les gardes ramènent devant nous l'homme. Il est mis à genoux.

- C'est donc toi, le fameux homme qui prétend être Al Mahdi ? Lui demandais-je.

- Je le suis, mon Sultan. Me répond-il.

- Comment t'appelles-tu ? Demandais-je.

- Muhammad, mon Sultan. Muhammad Ibn AbdulLah. Me répond-il.

Je hoche la tête et je demande aux gardes de le lâcher. Il se relève.

- Tu portes le beau prénom de notre noble Prophète, que la paix et le salut d'Allah soit sur lui, mais tu oses mentir sur la religion du Très-Haut ? Lui dis-je.

- Je ne ments pas, mon Sultan ! Je suis réellement Al Mahdi... Je suis celui qu'Allah a choisi pour sauver l'humanité. Me dit-il.

- Al Mahdi viendra à une époque régnera l'iniquité et l'injustice. Où vois-tu l'iniquité et l'injustice ? Et il sera de la lignée du Prophète. J'ai fais vérifier par mes hommes et tu n'es pas de la lignée du Prophète. Lui dis-je fermement, tu n'as donc pas peur d'Allah ? Tu ne crains pas Son châtiment ? Regardes dans quelle situation tu es, tu égares et divises les musulmans.

Il baisse les yeux et ne réponds plus.

- Va t'excuser publiquement, fais ton repentir publiquement, que les gens sachent que tu n'es pas al Mahdi mais un escroc. Que les musulmans qui t'ont suivis aveuglément puissent se repentir. Lui ordonnais-je.

Il secoue sa tête.

- Je préfère mourir pour Allah que de L'abandonner. J'ai été envoyé par Lui et je ferais répandre l'Islam. Me dit-il.

- Je vais te donner trois jours maximum, les savants du pays seront à tes côtés jusqu'à la fin de ces trois jours. Si tu n'annonces pas ton repentir en public, crois moi que tu ne vivras pas une seconde de plus. Le menaçais-je. Tu ne sais pas à quel point c'est grave d'égarer ses frères dans la religion. Tu paieras pour ça, aussi. Prenez le.

Les gardes l'attrapent et le font sortir. Il me crie que justice sera faite et que si je le tues, ses adeptes me déclareront la guerre. Sûrement. Mais je n'ai pas peur. Et par la volonté d'Allah, nous allons combattre le faux.

REHAM

Djibril et Nahîl sont devant moi. Je les regarde tous les deux. Sérieusement ?

- Donc mon fils a décidé de leur déclarer la guerre. Soufflais-je.

Une Dernière VieWhere stories live. Discover now