Une Dernière Vie

161.

Plusieurs semaines sont passés. La santé de Reham se détériore. Elle ne le dis à personne pour ne pas les inquiéter. Elle leur dis toujours qu'elle va bien alors qu'à chaque fois, elle a l'impression qu'on arrache son âme de son corps.

Elle s'habille de sa couronne et de son manteau. Elle monte dans sa calèche puis elle s'en va en direction de sa fondation, avec Aicha.

Une fois arrivé, elle descend de sa calèche puis rejoins son peuple. Elle rentre à l'intérieur de la fondation et, comme à son habitude, elle sert les gens à manger.

- Qu'Allah vous bénisse, Sultana ! Disent-elles.

Une fois qu'elle finit de servir, elle part de la cuisine. Elle part s'asseoir au milieu des enfants, les femmes la suivent.

- Chacun de vous recevra un cadeau de ma part le jour de l'Aid. Dit-elle en souriant, dites moi seulement ce que vous voulez et vous l'aurez.

Les mains se lèvent.

- Je veux une épée, Sultana ! Comme ça je pourrais protéger ma maman et ma soeur. Dit l'un.

- Et moi, je veux être une Sultana ! Dit l'autre.

Reham sourit. Ses servantes notent chaque demandes.

- Sultana, racontez nous une histoire. Disent les enfants.

- Celle de notre Prophète Yunus (Jonas) ? Dit-elle.

Les enfant sautent de joie.

- Il y a longtemps, Allah a envoyé un prophète sur Terre : le Prophète Yunus. Il appelait son peuple à l'unicité d'Allah, c'est à dire à adorer Allah sans Lui associer qui que ce soit. Personne ne l'a cru, enfin très peu de personnes. Il décide alors de quitter sa ville. Raconte-t-elle, il monte sur un bateau puis s'en va. Sauf que...

Les enfants la regardent, captivés.

- Une tempête éclate. Les hommes sur le bateau, après avoir jetés leurs affaires à la mer, décide qu'il faut jeter une personne pour ne pas que le bateau s'écoule, qu'il soit alléger. Ils font un tirage au sort, cela tombe sur le Prophète Yunus, ils le font une seconde fois mais cela tombe encore une fois sur lui. Il finit par accepter et se jetter à la mer. Continue-t-elle. Une baleine alors l'a avalé. Il a compris qu'Allah ne voulait pas qu'il parte, Il voulait que le Prophète reste et insiste sur l'appel à Allah.

Tout le monde écoute attentivement.

- Le Prophète se sentait seul, triste dans le ventre de la baleine. Il se met à prier et invoquer Allah de l'aider. Allah lui pardonne et a fait que la baleine le relâche sur une plage. Finit-elle.

- Sultana ! Est-ce que si on invoque Allah, Il nous répondra aussi ? Demande un des garçons.

- Bien-sûr ! Allah est notre allié, notre plus grand allié. Il est notre ami et notre Seigneur. Dit-elle en souriant.