Une Dernière Vie

106.

L'homme ouvre la porte de cette maison. Il fait entrer ces deux femmes avec les yeux bandés.

- Lâchez moi ! Lâchez moi ! Crie Irem, Lâchez moi ! Vous allez voir, mon frère le Sultan va vous faire payer !

Elle se débat mais la force de ces hommes est bien plus puissante qu'elle.

- Je vais tous vous tuer ! Crie Reham, je vais vous faire regretter d'avoir posés vos mains sur moi !

REHAM

L'homme me détache. Il enlève le bandeau qui est sur mes yeux puis il s'en va, en fermant la porte. Je regarde devant moi et vois...

- Irem ? Chuchotais-je.

Dès qu'elle me voit, elle saute dans mes bras.

- Oh, maman ! Chuchote-t-elle, j'ai eu tellement peur quand ils m'ont attrapés.

- Tout va bien, ma belle Irem. Lui dis-je en souriant.

Je lui caresse le visage.

- Où sont tes frères et ta soeur ? Lui demandais-je.

- Je les ai envoyée dans un lieu sûr, ne t'inquiète pas, maman. Si ces traîtres ne m'avaient pas attrapés, ils les auraient tous trouvés et sûrement tués. M'explique-t-elle, ils sont rentrés dans le palais et ont tout détruis.

J'essaie de contenir ma rage.

- Je te promets, ma belle petite fille qu'ils vont payer très cher. Lui dis-je, ni moi ni ton frère ne les laisserons en vie. Jamais.

Puis je la sers fort dans mes bras et on s'assoit sur le sol.

ERHAN

Dix jours sont passés. J'arrive enfin au palais. Je rentre à l'intérieur, tout le monde s'incline. Je vais dans ma chambre où ma mère et mes frères et soeurs m'attendent.

Je rentre à l'intérieur mais constate qu'il manque ma mère et ma soeur, Irem.

- Où sont-elles ? Leur demandais-je.

- Maman et Irem ont disparus, grand frère. Me dit Emna, les larmes aux yeux.

Ah, ces traîtres ! Ils ont profités de mon absence ! Je sors en courant de ma chambre et cherche Nahîl. Je le cherche puis le trouve enfin.

- Nahîl ! Criais-je, où sont ces traîtres ?

- Ils sont au cachot, mon Sultan. Aucun d'entre eux ne veut parler. Me dit-il.

Je pars aux cachots puis va dans leur cellule. Je vais vers l'un d'entre eux, je le gifle, sa tête tourne vers le côté. Je m'approche de lui et le tiens par le cou.