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J'arrive enfin en Italie après plusieurs jours de voyage. Mes hommes entourent le château du Roi et j'y rentre.

- Attention ! Sa Majesté le Sultan Rehan ! Crie un de mes hommes.

Une fois que tout le monde entend l'appel, ils s'inclinent. Je rentre dans la salle du trône, où se trouve le roi. Dès qu'il me voit, il se lève avec sa femme et tient son épée.

- Roi Antonio. Nous nous sommes jamais rencontrés, n'est-ce pas ? Lui dis-je en souriant.

Je m'approche d'eux.

- Je me présente, je suis le Sultan du monde, je suis Sultan Rehan. Leur dis-je.

Je sors mon épée de son étui.

- Qui êtes-vous pour tenter de me tuer ? Dis-je en serrant ma mâchoire.

- Mon Sultan... Nous... Nous sommes sous pacte... Me dit-il.

Je fais un sourire en coin.

- De quel pacte Tu me parles, Antonio ? Tu as tenté de me tuer, il n'y a plus de pacte. C'est finis. Lui dis-je froidement, c'est finis pour toi, Antonio.

- Tu ne vas pas tuer le père de ta concubine, hein ? Me demande-t-il en tremblant.

- Même ta fille ne veut plus te sauver, sa soeur a été tuée par ta faute. Pensais-tu qu'elle te pardonnerai ? Lui dis-je.

Je m'approche encore plus de lui.

- Mon Sultan, j'ai une preuve contre Anastasia ! Dit-il.

Il appelle son homme qui me tend une lettre. C'est une lettre de Reham. Il est écrit qu'elle avait besoin de l'aide de sa soeur pour détruire son père et prendre le trône d'Italie et en même temps, me tuer pour prendre mon Empire. Je jette la lettre par terre et l'écrase.

- Il n'y a aucune preuve valable à mes yeux, lui dis-je, sans même chercher, je sais que Reham n'a jamais écrit ça. Je ne doute pas de ma Sultana.

Je l'attrape et pose mon épée sur sa gorge, sa femme me supplie de le lâcher. Je lance un regard vers la porte et vois Reham nous regarder. Elle reste quelques secondes à nous fixer sans bouger puis finis par secouer la tête.

Je hoche la tête puis relâche son père. Il me regarde puis tourne son regard vers la porte, il a eu le temps de seulement voir le voile et le bas de la robe de Reham. Il se relève rapidement et s'approche de la porte en criant le nom de Reham.

Je m'avance aussi vers la porte, je sors et me mets face au roi.

- Reham t'a encore sauvé... si elle était ma fille, je lui aurais offert le monde... mais toi, tu ne la mérites pas. Lui dis-je en soupirant, prend ça comme un avertissement, Antonio. La prochaine fois que tu t'approcheras de ma femme ou mes enfants, ce sera l'épée qui va parler.

Puis je m'en vais rapidement. Je sors dehors et vois Reham.

REHAM

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant