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Deux ans sont passés. La situation dans la capitale s'est complètement calmée. C'est une bonne nouvelle.

Aicha arrive, elle me prévient que Noor et mon petit fils Isaac sont là. Je lui dis de les laisser rentrer.

Noor rentre avec son fils, elle s'incline puis s'approche de moi. Je ne la regarde que rapidement puis je prends Isaac dans mes bras.

- Il voulait vous voir, Sultana. Me dit-elle.

Je hoche la tête. Quelques minutes plus tard, j'appelle Aicha pour qu'elle prend Isaac. Quand elle sort, je lève mon regard vers Noor.

- Tu es enfin sortis de ta cave, Noor. Lui dis-je.

Elle fronce les sourcils.

- Tu crois que je n'ai pas vu comment tu faisais tout pour m'échapper ? Dis-je sèchement.

- Je ne sais pas de quoi vous parlez, Sultana. Me dit-elle.

- Le feu dans la chambre de mon Murad, tu as tentée de le tuer. Lui dis-je froidement.

Elle ouvre sa bouche puis secoue sa tête.

- Ce sont des calomnies, Sultana ! Je ne voudrais jamais du mal à notre prince. Dit-elle.

Je sens l'odeur de la fumée, je commence à tousser. Ça vient de la chambre de Murad. Je cours vers elle et vois Noor tenir la porte.

- Noor ! Criais-je.

Elle se retourne surprise.

- Sul... Sultana... Prince Murad est enfermée à l'intérieur ! Me dit-elle.

Je la pousse et rentre à l'intérieur. Je tire Murad vers moi et le sors de la chambre.

- Je ne sais pas qui tu es ou ce que tu veux, Noor, mais je vais bientôt le découvrir. Tous les secrets finissent par être découvert. Dis-je en serrant mes poings. Et saches que mon fils, Erhan, sera au courant de tout.

Elle ouvre grand les yeux puis tombe à mes pieds. Elle se met à pleurer en tenant le bas de ma robe.

- Sultana, je vous en supplie... ne le faites pas ! Il ne va pas me laisser en vie ! Dit-elle en pleurant.

Je dégage ma robe de ses mains.

- Alors, parles. Lui ordonnais-je, pour qui travailles-tu ?

- Per... personne. Me dit-elle en tremblant des lèvres, je l'ai fais pour mon fils, Issac. Je voulais qu'il soit l'héritier du trône.

Je souffle.

- Même s'il n'y a pas Murad, il y a Ibrahim avec mes fils, Ilyes, Ilan et Rayan. Lui dis-je durement, n'oses plus penser à la succession du trône. Sinon, je peux t'exiler à la seconde même. Maintenant, sors !

Une Dernière VieWhere stories live. Discover now