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Plusieurs mois sont passés. Erhan est toujours en guerre et Ahmed ne s'est toujours pas réveillé.

- Sultana, les traîtres sont de sortis. Me dit rapidement Nahîl.

- Comment ça ? Lui demandais-je.

- Les traîtres sont sortis dans la ville, ils détruisent tout sur leur passage. Que doit-on faire, Sultana ? Me demande-t-il.

Je prends mon manteau et le mets, je sors de ma chambre. Je cours vers le jardin et monte dans ma calèche, Nahîl monte rapidement sur son cheval et nous suit.

Ma calèche s'arrête. Je vois la ville en feu, je mets ma capuche et descends. Nahîl se met à mes côtés. Je marche dans les rues et regarde le désastre qui a été commis.

- Nahîl, préviens l'armée de venir immédiatement. Lui dis-je, je ne peux pas les laisser détruire la ville plus que ça.

Il hoche la tête. Je me dirige vers mon association. J'appelle les femmes, enfants et les personne âgées à s'y réfugier.

- Courrez ! Réfugiez vous ici ! Criais-je.

Tout le monde crie. Des corps sont partout au sol avec du sang. Nahîl arrive vers moi en courant, suivis de plusieurs hommes. Mon armée.

- Écoutez moi bien, je veux qu'une partie d'entre vous s'assure de la sécurité des femmes, des enfants et des personnes âgées. Une autre partie arrêtera les traîtres. Leur dis-je, je vais retourner au palais au cas où certains voudraient attaquer là-bas.

Ils hochent la tête puis s'en vont. Je retourne vers ma calèche mais une horde d'hommes s'arrêtent devant moi, avec leurs armes.

- Où pensez-vous aller comme ça, Sultana Reham ? Disent-ils froidement.

IREM

J'entends du bruit à l'intérieur du palais. Mes frères arrivent avec Emna dans la chambre d'Ahmed en courant.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Leur demandais-je.

Aicha arrive.

- Les hommes ont attaqués le palais, Sultana. Il faut descendre au sous-sol, vite. Me dit-elle.

- D'accord, prend mes frères et Emna. Les gardes vont descendre mon frère Ahmed. La prévenais-je, je vous rejoindrai.

Elle hoche la tête puis les prends.

- Agha ! Venez m'aider ! Criais-je.

Ils arrivent en courant et portent Ahmed. Ils courent en bas, je les suis. Je remarque que les hommes se dirigent vers le sous-sol. On descend de plus en plus rapidement.

Tout le monde est inquiet. Je m'avance et enlève le tapis. J'ouvre la porte secrète.

- Descendez, vite ! Leur dis-je, ça vous amènera à la mosquée de mon père.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant