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Reham regarde les cercueils qui sortent du harem. Les corps ont été lavés, parfumés, purifiés. Ils sont prêts à faire leur dernier voyage.

Elle pose ses main sur les cercueils de Ilyes et Rayan.

- Je suis désolée mes fils, je n'ai pas réussis à vous sauver. Dit-elle les larmes aux yeux. Rejoignez votre père et votre soeur... vous serez heureux.

Puis les hommes s'avancent avec les cercueils. Elle s'approche de celui d'Ahmed.

- Ton Heure est venu, Ahmed. Pardonne moi... tu vas enfin être réunis avec ton père et ta soeur Irem. Tu seras enfin heureux Ahmed. Dit-elle en tremblant.

Les cercueils s'en vont ensuite vers le cimetière. Erhan porte celui de Ilyes. Arrivés au cimetière, ils posent les trois cercueils puis prient sur les trois corps. Les trois corps sont amenés à terre.

- Pardonnez moi, mes frères. Qu'Allah vous accorde le Paradis. Chuchote-t-il.

Il recule puis les hommes couvrent les corps de terre. Il se rappelle des mots de sa mère. Ils sont comme un poignard, tranchant comme une épée mais ce n'était qu'une appel d'une mère brisée...

REHAM

Les homme ont emmenés mes affaires. Je passe devant le harem, les filles se mettent devant moi.

- Qu'Allah leur fasse miséricorde et vous donne la patience, Sultana. Disent-elles.

Je hoche la tête en souriant tristement.

- Restez avec nous, Sultana. Me disent-elles.

- Je ne peux pas, mes filles. Tout est devenue noir pour moi, ici. Faites attention à vous. Leur dis-je.

Elles hochent la tête puis me saluent. Je sors enfin du palais et monte dans ma calèche. J'ai rapidement vu Erhan et je compte ne plus jamais le revoir. Jamais.

La calèche s'arrête et la porte s'ouvre. Je suis arrivée. Je descends et rentre à l'intérieur de ce palais vide. Je me rappelle, c'était ici où mon oncle m'avait kidnappée.

Je rentre dans ma chambre, les servantes ont déjà tout préparés. Je ferme la porte sur moi et m'assois. Je fixe le vide. Je n'ai plus goût à rien. Je n'ai pas réussis à sauver mes enfants.

- Mon Rehan... pardonne moi... Je n'ai pas pu tenir ma promesse... Je n'ai pas pu sauver tes fils. Chuchotais-je les larmes aux yeux.

Dans le silence, mes larmes coulent. Ma tête commence à tourner et je commence à voir flou. Petit à petit, je commence à fermer les yeux jusqu'à ne plus rien voir, si ce n'est du noir.

Je me fais réveiller par de petites mains, je me lève en souriant et vois un enfant. Je le fais asseoir sur mes jambes.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant