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Plusieurs mois sont passés depuis la mort de Neyla. Imran ne sort que très peu. Je m'inquiète pour lui...

- Sultana, Ibrahim Pasha est arrivé. Me dit-elle.

Je lui dis de le laisser rentrer. Il rentre et s'incline.

- Sultana... excusez-moi de vous déranger mais j'ai quelque chose de très grave et important à vous dite. Me dit-il.

Je hoche la tête pour qu'il continue. Il tourne sa tête vers la porte.

- Agha ! Crie-t-il.

Les gardes arrivent avec une femme. Ils la jettent au sol devant moi.

- Notre Sultan Erhan n'est pas mort naturellement, cette traîtresse l'a empoisonnée. Me dit-il. C'était un poison qui devait le tuer au ralenti. Cette maladie n'était que le fruit du poison.

Je me lève, voyant rouge. Je m'approche d'elle et la gifle. Elle se met à pleurer en tenant sa joue.

- Pardonnez moi, Sultana ! Dit-elle en pleurant.

- Tu as tué mon fils et tu veux que je te pardonnes ? Criais-je, je vais te tuer de la pire des manières, je vais te faire souffrir ! Prenez la, on va voir mon petit fils le Sultan.

Je sors de ma chambre pour rejoindre celle de Murad. Les gardes me suivent. Je rentre dans sa chambre et m'approche de lui. Les gardes jettent la femme au sol.

- Murad, cette femme est celle qui a tué ton père. Elle l'a empoisonné. Lui dis-je.

- Comment est-ce possible ? Dit-il surpris.

- Le poison tuait ton père lentement, ce n'était pas une maladie... dis-je.

Murad attrape la femme par son cou.

- Qui t'a envoyé ? Dit-il en serrant ses dents.

Elle ne répond pas. Il sert de plus en plus fort.

- Qui t'as envoyé, j'ai dis ! Crie-t-il.

- Je... Je vais... par... parler ! Dit-elle difficilement.

Murad la lâche. Elle se met à tousser en se tenant le cou. Elle reprend son souffle.

- Parle. Lui dis-je sèchement.

- C'est... C'est l'ordre de... de la Reine d'Angleterre. Dit-elle.

Murad sert ses poings.

- Emmenez la ! Demain matin, elle sera exécutée ! Crie-t-il.

Les gardes la prennent mais elle continue de crier. Une fois sortis, Murad s'assoit en soupirant.

- Elle a tuée mon père. Dit-il.

- Je vais partir en Angleterre, je vais aller venger mon fils. Dis-je, déterminée.

- Non, grand-mère. Je vais y aller. Toi, ne te fatigues pas. Me dit-il.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant