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- Anastasia, on doit te préparer. Le Sultan t'appelle. Me dit-elle.

Je suis cette femme dans une chambrem'attendent coiffeuses et maquilleuse. Elles me préparent. Je suis tellement heureuse. Je vais revoir le Sultan... Je vais revoir Rehan.

Une fois finis, on me prend jusque devant la chambre. Les gardes nous arrêtent nous disant qu'il y a déjà une femme à l'intérieur. J'aurais dû m'en douter. C'est la même femme que la dernière fois, j'ai bien peur que Rehan soit tombé amoureux d'elle.

Les larmes me montent aux yeux. Elle est venue après moi mais l'a eu avant moi. Alors que j'allais me retourner pour partir, j'entends la porte de la chambre s'ouvrir.

Je me retourne et vois la femme de la dernière fois. Elle est toujours aussi belle mais son regard... son regard est sombre. Remplis de haine. Elle a un sourire à glacer le sang et elle lève sa tête haute.

Mais je regarde aussi ses mains... ses mains sont remplis de sang.

- Rehan ! Criais-je.

Je cours sans perdre de temps vers la chambre en la poussant. J'ouvre la porte, les mains tremblantes puis une fois ouverte, je pousse un énorme cri.

Je me relève en sursaut. Ce cauchemar. C'est un signe. Mon Dieu... fais que ce soit faux. Et si... et si cette femme est le diable ? Peut-être que mon Dieu me fait signe pour que je sauve Rehan d'elle. Peut-être... mais qu'est-ce que je peux faire ?

Je regarde autour de moi et vois les filles du harem en train de manger et discuter. Je me lève et me lave. Une fois finis, je me promène dans les couloirs. Je me promène jusqu'à voir une porte ouverte.

Le fils de Hind Sultana est là, Imran. Il est avec son professeur, je suppose. Je me cache et les écoute.

- Maître, c'est vrai qu'avant tu ne croyais pas en Allah ? Lui demande Imran.

- Oui. Lui répond le professeur.

- Et comment tu as fais pour croire en Allah ? C'est grâce à mon oncle ? Demande-t-il, raconte moi mon maître.

- Tout d'abord, j'étais athée. C'est à dire que je ne croyais en rien, je pensais que Dieu n'existait pas. Tous mes amis étaient croyants, je voulais l'être aussi alors je me suis intéressé à la religion de mon pays l'Italie, le christianisme. Je suis resté chrétien jusqu'à la guerre. Je combattais contre ton grand-père mais après sa victoire, je suis devenu captif. Raconte-t-il.

Une Dernière VieWhere stories live. Discover now