Une Dernière Vie

95.

Ô fleur de la jeunesse, tu étais celle que je chérissais... mais aujourd'hui, qu'as-tu fais de nous ?

- Rome... est conquise. Dit Rehan en souriant.

Mon père s'approche de plus en plus, je finis par crier.

- Rehan ! Criais-je.

Je m'appelle Rehan, Sultan Rehan, fils d'un père turc, conquérant de Jérusalem, Emin et d'une mère syrienne qui a traversée les pires tempêtes en Syrie pour sa survie, Syhem.

Mon père sort le poignard du ventre de Rehan, les gardes arrivent en courant et attrapent mes parents et les sors de là. Je cours vers Rehan.

- APPELEZ LES MÉDECINS ! VITE ! Criais-je.

J'enlève mon voile et entoure la blessure avec pour stopper l'hémorragie.

Que diraient-ils s'ils me voyaient aujourd'hui ? Que diraient-ils s'ils voyaient que leur fils est le Sultan des sept continents ? Qu'il a renforcé l'Islam ?

- N'appelle personne... Je veux finir ma vie dans tes bras. Chuchote-t-il faiblement.

- Non... Rehan... ne pars pas ! Tu as vécu pire que ça, ne pars pas ! Ne me laisse pas seul ! Dis-je en pleurant.

-... Ma lignée ne continuera pas avec moi alors, Rehan Şahin... Me dit-il.

Il me fixe et j'attend qu'il continue.

- Je te donne la clé du Sultanat du Cham et je te nomme gouverneur. Tu es le nouveau Sultan du Cham. Me dit-il en souriant faiblement.

- Tu es la plus belle... chose que j'ai vu de toute ma vie... Allah m'a donné ce que mon coeur voulait. Dit-il puis il prend ma main, regardes... il bat pour... t... toi.

- Rehan, mon amour, ne pars pas. Restes avec moi. Le suppliais-je les larmes aux yeux.

Je suis arrivé ici dans ce palais en ayant le sentiment d'avoir accomplis mon rêve d'enfant. Mais ce n'était pas sans conséquence...

- Je le sentais... Reham... Je le... savais... c'est... c'est mon Heure. Dit-il faiblement.

Je me mets à pleurer de plus en plus.

- Rehan ! Pour l'amour de tes enfants, tiens bon ! Qu'est-ce qu'on va faire sans toi ? Dis-je en pleurant.

Si je pouvais souhaiter une chose... ce serait le retour de mes parents. Ma mère m'aurait adoucit si je devenais trop dur et mon père m'aurait durcit si je devenais trop faible.

- J'ai passé les meilleurs années de ma... vie... à tes... côtés. Murmure-t-il, plus de dix-sept ans et... et je... me rappelle de... de chaque seconde passé avec... toi.