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Un an est passé depuis la mort de mes fils. Je ne suis toujours pas retourné au palais et je n'y compte pas. Après un an, je découvre encore et toujours des traîtres.

- Sultana. Sultana Irena est arrivée. Me dit Aicha.

Je hoche la tête et lui demande de rentrer. Elle rentre et s'incline.

- Sultana Reham, vous nous avez manqués au palais. Me dit-elle.

J'ignore sa remarque.

- Je t'ai accueillis, je t'ai choisis pour mon fils, je t'ai nourris et habillée des plus beaux vêtements et des plus riches bijoux, je t'ai appris tout ce que t'avais à apprendre et c'est comme ça que tu me remercies ? En me trahissant ? Lui dis-je.

- Pardonnez moi, Sultana, mais je ne sais pas ce que j'ai fais. Me dit-elle.

- Il y a un an, mon fils est venu te parler, n'est-ce pas ? Il te disait qu'il hésitait à prendre la vie de ses frères. Pourquoi l'as-tu encouragé ? Hein ? Lui dis-je, en colère.

- ... Je me dois de tout faire pour le bien de mes enfants, Sultana. Dit-elle, Et... vous m'avez toujours dis que je dois me battre pour rester dans le palais, pour avoir une place. C'est ce que je fais.

- Je ne parlais pas de se battre dans ce sens ! Criais-je, et tu le sais très bien. Tu voulais seulement que ton fils soit le seul héritier du trône, que jamais un des frères du Sultan le prenne. Et dire que je pensais que tu allais être loyale envers moi...

Elle allait répondre mais Aicha arrive.

- Sultana, Prince Ilan refait une de ses crises. Les médicaments ne marchent pas. Me dit-elle.

Je me lève rapidement.

- Sultana, qu'est-ce que notre prince a ? Me demande Irena.

- Pourquoi veux-tu le savoir ? Éloigne toi de mon fils et même de Erhan. Pars d'ici ! Lui dis-je.

Je sors de ma chambre et rentre dans celle de Ilan. Je le vois au sol, il se tient la tête.

- Ilan ! Criais-je.

Je l'attrape et tente de le calmer. Il n'arrête pas de crier.

- Ilan, mon fils. Calme toi. Dis-je les larmes aux yeux.

Il me prend dans ses bras et se met à pleurer.

- Maman... les bourreaux... les bourreaux sont là ! Ils sont ! Sauve moi ! Crie-t-il en pleurant.

Je fais sortir tout le monde de la chambre.

- Regardes moi, Ilan. Regardes moi, mon fils. Jamais ! Jamais ces bourreaux ne viendront vers toi. Je ne les laisserais jamais te prendre de moi. Tu comprends ? Dis-je en larmes.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant