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Ô toi, celui en qui sommeille la nuit.
Ô toi, celui qui est perdu, comment trouveras-tu le chemin ? Notre lumière est partit.
Ô toi, celui qui rêve, rêve sanglant ou rêve du paradis ? Demanderais-je à toi la fin ?

...

Je porte ma bague, je mets correctement mon voile tout en me regardant dans le miroir.

- Votre couronne, Sultana. Me dit Aicha.

Je la prends de ses mains et la pose sur mon voile. Je me regarde, la tête haute.

- Je suis prête, Aicha. Lui dis-je.

Elle hoche la tête puis se décale sur le côté pour me laisser passer. Je marche dans les couloirs en me dirigeant vers la chambre de Rehan. Je les vois de loin.

- Attention ! Sa Majesté la Grande Sultana Reham !

Ils tournent leur regard vers moi. Ils se mettent droit puis s'inclinent. Je rentre dans la chambre de Rehan en passant devant eux, sans même leur lancer un seul regard. Ils rentrent ensuite après moi.

- Bienvenu dans mon palais, roi Antonio. Lui dit Rehan.

Il hoche la tête en souriant faiblement.

- Asseyez vous. Dit-il.

Rehan s'assoit, je le suis et mes parents aussi.

- Nous voulions vous féliciter pour votre mariage, mon Sultan et Sultana. Nous  dit mon père.

Je hoche la tête avec Rehan. Le dîner est amené, nous mangeons ensemble. J'essaie toujours de contrôler mes émotions et de me calmer. De faire comme si ce n'était pas mes parents devant moi mais les dirigeants d'Italie, mes ennemis.

On continue à discuter jusqu'à ce que mon père pose ses couvercles. Il se tourne vers Rehan.

- Mon Sultan, moi et ma femme aimerions discuter avec Sultana Reham seul à seul. Dit-il.

Rehan tourne sa tête vers moi, je hoche la tête. Je me lève et sors de la chambre, on se met dans le couloir. Je me mets face à eux.

- Ma belle Anastasia. Chuchote ma mère.

Elle approche sa main de ma joue mais je recule. Sa main retombe sur le côté.

- Tu ne veux vraiment pas nous pardonner ? Me dit-elle.

- Je vous ai pardonnés des millions de fois, mais j'ai des limites. Je ne peux pas tout accepter. Leur dis-je.

- Nous sommes tes parents, Anastasia. Me dit-il.

- Premièrement, je m'appelle Reham. Deuxièmement, je me suis rappelée que vous étiez mes parents et chaque fois que Rehan allait en finir avec vous, je l'arrêtais ! Je ne voulais pas laisser mes parents mourir. Mais vous ? Est-ce qu'un jour vous vous êtes rappelés que j'étais votre fille ? Une partie de vous ? Leur demandais-je, non. Alors ne me demandait pas ce que vous ne faites pas.

Ma mère baisse la tête.

- Je suis heureuse sans vous, heureuse ! Vous savez ce que ça veut dire ? Ça veut dire que vous m'avez tellement fait souffrir que je refuse que vous fassiez partis de ma vie ! Leur dis-je, Allah m'a pris mes parents mais il m'a donné encore plus que ce que j'avais. Des enfants, un mari, le bonheur. Allah m'a donné Rehan !

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