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La nuit est tombée et on est enfin arrivé à la porte de Venise. La ville est protégée de grandes murailles. On ouvre nos tentes et on s'installe. Je rentre dans la mienne et m'assois. Mes vizirs me rejoignent.

- Nous devons faire tomber ces murailles puis occuper la ville, les canons sont prêts ? Leur demandais-je.

- Oui, mon Sultan, mais nous n'avons que deux cents... Me disent-ils.

Je fronce les sourcils. Seulement deux cents ?

- Comment arrivera-t-on à détruire la muraille avec seulement deux cents canons ? Dis-je.

- Normalement, trois cents canons en plus arriveront dans une quinzaine de jours depuis la Perse. Répond un de mes hommes.

- Mon Sultan, on pourrait se faire attaquer si le roi arrive à savoir qu'on est sur son territoire. Le mieux est de ne pas attendre. Me dit Imran.

- Et qu'est-ce que tu proposes, Imran ? Lui demandais-je.

- Il faudrait que quelqu'un d'entre nous passe au dessus des murailles et ouvre la grande porte. Il faut que l'on construise une grande échelle pour ça. Nous dit-il.

Je réfléchis à ce qu'il dit.

- C'est vrai. Ça peut être une bonne idée mais il y a sûrement des gardes en dessous. On ne peut pas risquer la vie de l'un d'entre nous. dis-je.

- Mon Sultan, je propose que je sois celui qui passe. Les gardes ne doivent sûrement pas s'attendre à ceux que l'un d'entre nous passe. Puis... leur fête, pâque, est demain. Me dit-il, c'est l'occasion, votre Majesté. C'est demain ou jamais.

Je fixe le point devant moi. Je ne peux pas risquer la vie de mon neveu.

REHAM

Nahîl arrive vers moi, tout souriant.

- Sultana, tout le monde prie pour vous ! Votre travail a sauvé plein de gens de la famine. Me dit-il.

- Al hamdulilLah, Nahîl. Aucune nouvelle de Rehan ? Lui demandais-je.

Il secoue sa tête. Je hoche la tête doucement puis il s'en va.

- Maman, baba va gagner ? Me demande Emna.

- Oui ma petite Emna. Lui dis-je en souriant.

La porte s'ouvre une nouvelle fois et Aicha me prévient que c'est Alyanna. Je lui dis de la laisser entrer. En la voyant entrer, je me lève.

- Alyanna, quelle surprise de te voir ici. Lui dis-je.

- En réalité, je suis venue pour vous annoncer une nouvelle. Nous dit-il.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant