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Je les regarde tous, un par un. Ils se tiennent devant moi, brandissant leurs épées.

- Libérez notre Mahdi, il est notre seul sauveur ! Notre seul calife ! Disent-ils.

- Je suis le calife de l'Islam, pas votre imposteur. Si votre Mahdi était réellement al Mahdi, pourquoi serait-il dans mon cachot ? Pourquoi n'a-t-il toujours pas rendu la justice ? Et pourquoi notre Prophète Issa n'est toujours pas descendu du ciel ? Posez vous toutes ces questions, quand vous aurez les réponses, dites le moi. Leur dis-je.

Ils s'approchent de plus en plus de moi. Ils m'entourent.

- Nous ne changerons pas de camp, Sultan Erhan. Nous avons notre maître, même mort, il reviendra ! Disent-ils.

- Attrapez les. Dis-je à mes gardes.

Mais avant qu'ils ne fassent un mouvement. Je me prend un coup d'épée sur le bras, un autre sur la joue. Mes hommes m'entourent et combattent les traîtres.

- Protégez votre Sultan ! Crie Nahîl.

Je brandis mon épée. Celui qui s'approchera, je vais le trancher en deux. Mais, alors que ces traîtres se font arrêtés un par un. Je sens quelque chose rentrer dans mon dos. Une flèche.

Je regarde devant moi, la vue floue. Ma tête tourne. Les voix autour de moi deviennent de plus en plus lointaine.

- Mon Sultan? Entendis-je.

Je tombe au sol, toujours conscient. Des hommes arrivent et me portent. Petit à petit, mes yeux finissent par se fermer.

REHAM

Ma calèche s'arrête. Je descends et m'approche du palais. Les gardes m'arrêtent.

- Sultana, pardonnez-nous... le Sultan vous a interdit l'entrée dans le palais. Me disent-ils.

Je fronce les sourcils. Depuis quand m'a-t-il interdit l'entrée au Palais ? Je recule puis m'en vais, les larmes aux yeux. Je m'assois dans la calèche, tristement, en fixant le vide.

Quelques minutes plus tard, ma calèche s'arrête. Je descends et me dirige vers le palais, suivis de mes gardes. Je vois des personnes devant.

- Qui êtes-vous ? Leur dis-je.

Un d'entre eux s'avance.

- Sultana Reham, heureux de vous rencontrer. Dit-il en souriant.

Il ne m'inspire pas confiance. Il commence à se rapprocher. Mes gardes se mettent devant moi.

- Recule ! Ne t'approches pas de notre Sultana ! Crie un de mes gardes.

- Nous ne voulons rien de mal, juste une petite offre. Dit-il calmement.

- Que voulez-vous de moi ? Leur dis-je.

Il fait un sourire en coin.

- Nous voulons détrôner Sultan Erhan. Nous voulons votre aide. Me dit-il.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant