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J'ouvre les yeux et remarque que je suis dans une salle sombre, un homme est assis sur une chaise et me regarde.

- Où suis-je ? Qui êtes-vous ? Relâchez moi ! Leur dis-je.

L'homme continue à me fixer mais ne dit rien.

- Réponds moi ! Criais-je, lâchez moi ! Sinon, si le Sultan vous trouve, il coupera vos têtes !

L'homme se met à rire.

- Ton Sultan ne pourra rien faire. Me dit-il.

- Quoi ? Dis-je en panique, qu'est-ce que vous lui avez fait ?

Il fait un sourire en coin, je commence à avoir réellement peur. Il est mort ?

- On lui a arraché sa moitié. Dit-il en souriant, Hind...

- Elle est morte ? Demandais-je soudainement.

Il hoche la tête. Je fais les gros yeux, ne sachant pas quoi dire. Je baisse la tête et regarde le sol. Je cherche quelque chose du regard sans savoir quoi.

- Non... non... pas Hind... non ! Chuchotais-je.

Je respire rapidement puis me mets à crier. Je bouge mes jambes et en bougeant mon corps dans tous les sens. Je cris et pleure en même temps. Hind est morte. Mon Dieu ! Rehan doit être fou...

- Je t'en supplie... laisse moi partir ! Vous avez tués une âme innocente, ça ne vous suffit pas ? Criais-je en pleurant.

Il m'ignore et ne fais même pas attention à moi.

- Où est-ce que vous avez enterrés votre coeur ? Cette femme était un ange sur terre, quel était son péché ? Demandais-je les larmes aux yeux. Elle était sans péché...

- Sache petite que personne est sans péché, tu vis dans le monde des bisounours... pas dans notre réalité. Me dit-il froidement.

Il se lève et allait partir.

- Je vis dans un monde où une fille fuit ses parent qui veulent la tuer, quand elle a trouvée son bonheur, d'autres veulent le lui enlever. Dans cette réalité, Allah n'a-t-il pas descendu une miséricorde sur le monde ? Alors où est cette miséricorde ? Lui dis-je.

Il finit par sortir de la salle où je suis et je reste à pleurer. Que la terre te soit légère, ma soeur Hind. Qu'Allah t'accorde le paradis...

REHAN

Je sors dans le jardin du palais. Je me promène dans les jardins, je revois, sur l'herbe verte, moi et ma soeur jouer étant enfant.

Hind court vers les roses, elle essaie d'en prendre une mais elle se fait piquer par une épine. Je me lève et cours vers elle, je prends sa main dans la mienne puis lui enlève l'épine et embrasse son doigt.

- Voilà, comme ça tu n'auras plus mal ! Lui dis-je en souriant.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant