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Ma mère rentre. Elle s'assoit près de moi après m'avoir serré dans ses bras.

- Erhan, ton frère Ilyes m'a parlé d'un miracle à la Mecque... tu as réussis à la protéger ? Me demande-t-elle.

- Je ne suis pas celui qui l'a protégé mais Son Gardien. dis-je en levant l'index vers le haut, c'est Allah.

- Al hamdulilLah, mon fils. Dit-elle en souriant, mais que s'est-il passé ?

- Les perses étaient là, avant nous. Ils ont posés des bombes sous chaque minaret. Ils en ont explosés deux. Il ne manquait plus que cinq autres et la dernière bombe était sous la Kaaba... racontais-je, j'étais désespéré, mère. J'ai invoqué Allah et Il m'a exaucé. Il y a eu un tremblement de terre, la terre s'est ouverte en deux et a comme engloutis les perses. Mes hommes et moi, nous nous sommes prosternés directement.

Elle sourit. Mon chamberlain arrive et me préviens que mes hommes sont là et m'attendent dans la cour. Je me lève, ma mère me suit. Elle s'en va dans la tour avec les autres et je sors.

Les gardes m'ouvrent la porte. Je vois tous mes hommes alignés. Dès qu'ils me voient entrer, ils s'inclinent tous. Je fais un signe de la main pour qu'ils se lèvent puis je m'avance.

- Nous avons laissés nos familles, nos biens, notre très chère ville, nous avons tout laissés pour aller se battre contre l'ennemi, pour protéger la Maison Sacrée ! Le trésor des musulmans, des croyants, des soumis à Allah depuis le Prophète Ibrahim que la paix soit sur lui ! Dis-je, notre trésor a un Gardien qui l'a protégé. Nous remercions Allah de nous avoir épargnés de ce malheur.

- Al hamdulilLah ! Crient les hommes.

Je hoche la tête en souriant.

- Sachez mes soldats que nous finirons ceux que nos ancêtres ont commencés, leurs Empires ont disparus mais aujourd'hui, le nôtre existe. Il est leur continuité et nous vivrons sûrement ce qu'ils ont vécu, alors il nous faudra être solide. Il faudra que nous ayons les épaules solides pour cette mission : répandre le Message d'Allah, l'Islam. Et vous, vous êtes ses ambassadeurs. Vous êtes ses soldats, ses défenseurs... ! Criais-je, certains d'entre vous se sont battus au côté de mon père, nous allons continuer ce qu'il n'a pas finis, in shaa Allah.

Les hommes me crient "longue vie". Je hoche la tête puis rentre au palais.

REHAM

Je lis mon livre pendant qu'Aicha me sert mon café. Je referme mon livre puis la regarde.

- Viens Aicha, assis toi à mes côtés. Lui dis-je.

Elle fait ce que je lui dis puis se tourne vers moi.

- Sultana, avez-vous besoin de quelque chose ? Me demande-t-elle.

Une Dernière VieWhere stories live. Discover now