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Je sors de ma tente et rejoins ces femmes et enfants. Je les regarde. Ils ont l'air misérables. On voit la fatigue et la tristesse à travers leurs visages. Je pars à leur rencontre.

- Al salam aleykum. Leur dis-je.

Ils me répondent avec une voix basse.

- Que faites-vous là ? Êtes-vous perse ? Leur demandais-je.

- Oui monsieur, nous sommes des perses sunnites. Nous avons réussis à fuir... mais nos maris ont été brûlés et tués. Dit l'une d'entre elles faiblement.

- Ils ont tués tous les hommes ? Leur demandais-je.

- Non, beaucoup sont emprisonnés mais risque de mourir. Me disent-elles.

- Orhan Pasha, emmène les à la capitale, ils sont sous ma protection. Les enfants iront à l'école et les femmes auront un foyer. Fais le nécessaire pour répondre à tous leur besoin jusqu'au retour des hommes de leurs familles. Ordonnais-je.

ANASTASIA

Alors que j'étais dans la cuisine, attendant le thé pour Hind, j'entends des cris. Je dis au cuisiner de préparer le thé pendant que je vais voir ce qu'il se passe.

Ce sont des cris d'enfants, je cours et vois que ça vient de la chambre des enfants de Hind. Les gardes devant leurs chambres ont la gorge tranchée. Je prends une épée et un poignard puis souffle un coup avant de rentrer.

Les concubines sont au sol, baignant dans leur sang. Où est Hind ? Et les enfants ? Je cherche, le coeur battant.

- C'est eux que tu cherches ? Entendis-je derrière moi.

Je tourne le dos et vois une femme tenir Imran avec un poignard sous la gorge. Hafsa est derrière, portée par un des hommes. Elle pleure.

- Lâche les, ce sont des... commençais-je.

Puis je m'arrête. Cette femme. Cette femme, je la connais.

- Dariâ ? Dis-je surprise.

Elle me regarde, les sourcils froncés.

- Princesse, tenez votre épée droit et regardez les yeux de votre adversaire et non le mouvement. Me dit-elle.

- Comme ça ? Lui demandais-je.

Elle hoche la tête puis on passe notre après-midi ensemble à pratiquer avec l'épée.

- Princesse... Je vous remercie pour tout mais il est temps pour moi de partir. Me dit-elle.

- Tu t'en vas, Dariâ ? Demandais-je tristement.

- Oui princesse, je dois retourner en Perse. La dynastie persane m'appelle, ils ont retrouvés ma famille. Dit-elle en souriant.

Une Dernière VieWhere stories live. Discover now