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Un mois est passé. La dernière fois quand je me suis évanouie, j'ai découvert que j'étais enceinte encore ! Je m'étais précipitée à l'écrire à mon Sultan. Il doit être heureux.

Ma servante arrive vers moi dans le jardin du palais, je l'autorise à s'approcher, elle s'approche de moi et me tend deux lettres. J'en prends une et la lit, c'est celle de Rehan. Je souris en la lisant. Il me dit qu'il est heureux de la nouvelle et qu'il a hâte de rentrer et me voir avec mon bébé dans mes bras.

- Laisse ça pour plus tard, je le lirai après. Lui dis-je.

- À vos ordres, Sultana... mais c'est une lettre d'Italie. Me dit-elle.

Je fronce les sourcils et lui prend la lettre des mains. Encore ? Qu'est-ce qu'ils me veulent ? Je la déplie et me lève. Je commenve à la lire tout en marchant.

"Chère Sultana,

Je sais bien que nos derniers écrits n'étaient pas plaisants mais il s'agit d'un événement important. Je m'adresse à toi en tant que mère, une armée est en ce moment en train de se diriger vers ton palais, ton père est au commande. Je n'ai pas réussis à l'en empêcher alors prépare toi, protège mes petits-enfants et protège toi."

Je respire fortement. Mon père est en train de marcher sur moi avec son armée ? Bien. Je ne le laisserai jamais venir ici ! Quitte à le tuer. Je ne le laisserai pas mettre mes enfants en danger. Je cours rapidement au palais et demande à une servante de chercher Nahîl. Je rentre dans la chambre des enfants, ils me regardent surpris.

- Les enfants... venez... venez avec moi ! Une armée se dirige vers nous. Leur dis-je.

Ils me regardent, apeurés.

- Maman, baba ne va pas nous sauver ? Me demande Erhan.

- Baba est en guerre, mon coeur. Allez, vite. Ils vont bientôt être là. Toi aussi, Neyla. Suivez Aicha. Elle vous emmènera dans un lieu sur. Dis-je.

Ils commencent à tous sortir un par un mais Erhan s'arrête devant moi. Il tient ma robe.

- Est-ce qu'on va mourir, maman ? Demande-t-il avec sa petite voix.

Je me baisse à sa hauteur et pose ma main sur sa joue.

- Non, mon coeur. Je ne laisserai personne vous faire du mal. Allez, pars avec tes frères et soeurs. Maman doit se battre contre les méchants. Lui chuchotais-je tristement.

Il hoche la tête puis je le prends dans mes bras.

- Fais attention à toi, maman. Ne meurs pas, parce que je t'aime... chuchote-t-il les larmes aux yeux.

Je l'embrasse sur le front puis je les laisse partir. Ma servante Aicha les emmène avec elle. Une fois qu'ils sont partis, Nahîl arrive.

- Sultana... vous m'avez demandés. Me dit-il. Tout va bien ?

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant