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Je descends de ma calèche. Je regarde autour de moi. De la fumée partout, du feu, des cris, des gens qui courent. C'est l'apocalypse.

J'essaie d'éteindre les feux avec les gens, rien n'y fait. Le feu gagne en intensité et dévore de plus en plus les habitations.

D'un coup, on entend des cris de guerres. Je me tourne et vois une horde d'hommes venir vers nous. Ils attaquent avec leurs épées. Je sors mon épée, très vite suivis par mes hommes.

- C'est donc une femme qui ose sortir face à nous ? Dit l'un d'entre eux en riant.

Mes hommes et les perses, nous sommes face à face. Seule la haine nous lie.

- Traîtres à la religion ! Cette femme dont vous parlez, elle vous détruira. Elle ne vous laissera jamais, mais jamais, attaquer l'Empire ! Criais-je.

Un de ses hommes fais un signe puis ils commencent à nous attaquer. J'essaie de me battre du mieux que je peux.

- Sultana, retournez au palais, c'est plus sûr pour vous. Me dit un des hommes.

- Non, Pasha. Répondis-je, je me suis promis de me venger !

Il y a de moins en moins d'hommes, ils sont presque tous déjà morts. Je recule, regagnant les pauvres paysans qui tentent de se réfugier.

- Venez, venez au palais. Leur dis-je, vous serez en sécurité.

J'emmène les familles à mes hommes qui les conduiront au Palais. J'essaie d'évacuer du mieux que je peux, tout en restant en garde contre une possible attaque.

- Allez-y, réfugiez vous au Palais. Dis-je.

J'allais mois aussi partir, mais j'entends une personne m'appeler. Je me retourne, je ne vois rien. Tout est sombre. D'un coup, je sens quelque chose de froid rentrer dans mon ventre. J'ouvre grand les yeux et retiens ma respiration.

ERHAN

Une semaine est passé. J'arrive enfin à la Terre du Hijaz. Je préviens mes hommes d'entourer la Grande Mosquée Al-Haram. Je vois les perses arriver, nous sortons nos armes et nous nous mettons face à eux.

- Comment osez-vous vous approcher de cette ville sainte avec vos armes ? Criais-je.

- Vous aussi, cher Sultan. Nous sommes armés, vous aussi. Me dit mon d'entre eux.

- Parce que je défends ma terre de vous. Dis-je fermement, et je la défendrai. Je ne vous laisserais jamais poser vos pieds à l'intérieur.

- Trop tard, cher Sultan, trop tard. Dit-il en souriant.

Alors qu'il vient à peine de finir sa phrase que j'entends une explosion. Le premier minaret de la mosquée s'effondre.

- Arrêtez les ! Criais-je à mes hommes.

Je me tourne vers les perses.

Une Dernière VieWhere stories live. Discover now