14.

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Je reste un peu au Palais à Jeddah. J'ouvre cette boîte appartenant à mon père. Je sors les lettres et les carnets.

"J'ai vu de mes propres yeux la mort de ma femme, elle m'avait regardée pour la dernière fois. Ce regard brûle toujours mon coeur, ce regard que je retrouve dans les yeux de ma fille.

Elle a été ma guidée, ma compagne, ma lumière, ma femme, ma vie, mon tout. Mon coeur lui appartenait, ma vie je la lui donnerais. Je ne peux pas voir le soleil se lever sans penser à elle, je ne peux pas voir la nuit tomber sans penser à l'obscurité de la tombe. Sa nouvelle demeure.

Peut-être qu'Allah me punie pour mon passé ? La seule chose que je souhaite et que mes enfants ne vivent pas ce que je vis. Qu'ils ne soient pas punis pour mes fautes."

Je plis la lettre et allait la ranger mais je remarque une écriture au dos. Je la lis en fronçant les sourcils. C'est une adresse. Elle est au Royaume de Bahreïn.

OMNISCIENT

La jeune fille attache ses cheveux et pose un turban par dessus, elle met des habits d'hommes puis elle porte des bottes. Elle se regarde une dernière fois dans le miroir avant de porter sa sacoche et sortir de chez elle.

Elle arrive au port puis elle monte dans le bateau. Elle descend dans une petite salle dans le bateau loin des hommes en haut. Elle pose sa sacoche puis regarde la mer par la fenêtre. Dans moins d'une semaine, elle arrivera au Royaume du Koweït.

Rehan ne lâche pas la feuille des yeux. Il tente de se rappeller. Où est cet endroit ? Et pourquoi l'avoir écrit ? Il tente de se rappeller de quelque chose. Y a-t-il eu quelque chose au Bahreïn quand il était petit ?

Orhan Pasha rentre dans la salle puis salue le Sultan.

- Mon Sultan, nous devons rentrer immédiatement ! Dit-il.

- Quelque chose s'est passé ? Demande Rehan.

- Oui mon Sultan. Une catasprohe... une grande catastrophe! Dit Orhan.

Rehan pense immédiatement à Hind. Quelque chose est-il arrivé à sa soeur ? Il prépare ses affaires rapidement et ordonne à ses hommes de se préparer pour rentrer.

Anastasia se lève discrètement la nuit, avec une petite sacoche. Elle rejoint un des gardes avec la femme qui lui a donné la lettre.

- J'ai été envoyé par vos parents ma princesse. Dit le garde.

- On rentre en Italie maintenant ? Chuchote-t-elle.

- Non. On ira d'abord en Grèce. Dit-il, venez par là. On sortira par l'arrière.

La jeune princesse hoche la tête et marche en pressant le pas. Djibril sort sa tête de derrière le mur.

- Anastasia... chuchote-t-il.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant