StepBrothers Games | Terminée

#Game 09 - Yohan

YOHAN

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Jeudi 20-09-18 》¥《 Maison de John à Paliers

06 h 53 - Il est si dur de prendre une décision, de se convaincre que c'est le bon choix. Souvent, on ne saisit la pleine mesure des choses que lorsqu'on y fait face.

C'est sans doute ce qui vient d'arriver à Hugo. Il admet que je lui plais, que je l'attire et qu'il me désire malgré la peur et la bataille qu'il livre avec sa raison. Il ne se cache plus sur qui il est au fond. Lui a-t-on empli l'esprit de clichés, qu'ils l'ont convaincu qu'il n'est pas gay ? Pourtant, il a suffi que l'on se rencontre, que l'on se parle, que je l'embrasse pour réactiver le véritable Hugo.

Celui qui vient de m'annoncer qu'il veut être à l'initiative de ce nouveau rapprochement. Celui qui, de ses mains, tient ma nuque avec détermination. Celui qui étudie chaque signe, souffle ou expressions sur mon visage qu'il pourrait identifier sans pour autant le faire changer d'avis.

Le Hugo qui se rapproche de moi est bien déterminé à prendre les choses en main.

— Yohan...

— Embrasse-moi.

Il ne veut plus résister, il ne souhaite plus se soustraire à ce qu'il ressent. Et contrairement à notre tout premier baiser, celui-ci est bien plus passionné, sans doute parce que Hugo l'a décidé et y participe pleinement. Cette fois-ci, point de surprise, il est conscient de ses gestes et a bien pris le temps de la réflexion avant de se laisser aller.

Quand sa bouche s'est enfin posée sur la mienne, j'ai été pris d'un vertige. Juste en un contact, il me procure tant de sensations que mes fonctions primaires se mettent en apnée. Je frissonne de plaisir en sentant ses lèvres bouger en harmonie avec les miennes, aiguisant mes sens, tant l'attente et la frustration de ce moment sont importantes. Ma langue est venue à la rencontre de la sienne, évoluant dans une chorégraphie improvisée par notre désir, décuplant ainsi d'intenses perceptions.

De mes mains, je rapproche légèrement son bassin du mien, mais notre position sur ce rebord de la baignoire ne nous laisse pas beaucoup de marge de manœuvre. Hugo s'en rend compte, alors il croise ses doigts aux miens pour m'inciter à me relever. J'accompagne son mouvement sans lâcher ses lèvres. Ce baiser, je l'ai chèrement gagné... Alors pas question de me priver d'une seconde de ce merveilleux contact. Je le suis, comme aimanté, afin de me retrouver debout face à lui. Nos corps brûlants peuvent enfin se rejoindre et le contact de nos deux peaux nous électrise. Il nous enflamme et nous consume en faisant monter instantanément notre désir en flèche.

Notre baiser devient passionné, incontrôlé, tant nous voulons nous perdre dans ce tourbillon d'émotions indicibles.

Une de ses mains quitte lentement ma nuque et glisse graduellement le long de mon dos, jusqu'à terminer sa descente infernale vers ma chute de reins. Sa paume se plaque avec force et envie dans cette cambrure accentuée par le besoin de le sentir au plus près de moi. Un grognement commun nous échappe quand nos virilités se rencontrent, se frôlent, se découvrent. Nos bassins ondulent et la pression dans nos caleçons monte encore d'un cran, menée par ce tempo sensuel nous poussant à l'extrême. Alors n'y tenant plus, mes mains s'emparent de ses fesses fermes après être passées sous la ceinture de son jogging. Je les presse tout en collant son bassin au plus près du mien.

J'étais sûr que son cul serait musclé et bandant au possible.

Je ne sais pas si c'est ma prise en main ou un regain d'audace qui lui apporte le déclic qui lui manquait, mais je sens ses doigts se hasarder vers l'élastique de mon caleçon. Il le longe à plusieurs reprises sans jamais franchir cette ligne qui signerait un point de non-retour.