StepBrothers Games | Terminée

#Game 43 - Yohan

YOHAN

Que la fête continue !

Dimanche 07-10-2 018 》¥《 Maison de John à Paliers

12 h 30 - Il y a bien longtemps que je n'avais pas eu un tel fou rire. J'en ai mal au ventre. Mes yeux pleurent d'avoir trop ri. Mais c'est terriblement bon de partager ce fabuleux moment avec Hugo. J'ai l'impression que pour lui, ça doit remonter encore plus loin à en croire ses iris charbonneux qui me dévorent. Il se redresse en voyant que je le couve du regard, autant que lui, me fixe. Mon corps se mue vers lui et en quelques secondes, mes lèvres recouvrent les siennes, nos torses entrent en contact, alors que je suis positionné entre ses jambes. Même si je le surplombe tandis qu'il est assis, Hugo reste maître de notre baiser. Il a pris de l'assurance et s'affirme d'autant plus. Mon front collé au sien, je tente de revenir à une respiration normale et de dompter mon début d'érection. Mon père et Matt nous attendent et l'on doit régler cette histoire de maillot.

— Alors ?

— Quoi ? me questionne-t-il.

— Tu l'essaies.

— Non, c'est impossible. Regarde-moi ce truc ! Franchement, il ne ressemble à rien. Même moi, qui ne suis pas un fou de mode, je n'aurais jamais acheté ça, m'annonce-t-il en le tenant devant moi à bout de bras.

— Eh ! N'oublie pas qu'il m'appartient !

— Ne me dis pas que tu as osé le passer ?

— Alors, je me tais !

Hugo relève mon menton pour croiser mon regard et voir si je plaisante et ce qu'il lit doit le rassurer d'une part, mais l'effrayer d'une autre en comprenant que j'ai vraiment mis ce bermuda.

— Sans déconner ?

— Et même en déconnant ! Je l'ai porté une fois pour ne pas décevoir l'initiative d'achat de mon père. Mais ce fut la première et la dernière.

— Putain ! John a vraiment des goûts de chiottes.

— Pourtant, mon paternel sait bien se fringuer. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête.

— Ou qui ? Je parie que la vendeuse devait être canon !

— C'est obligé. Ça ne peut être que pour cette raison !

Ses bras entourent toujours ma taille, mes mains encerclent tout autant sa nuque et nos lèvres ont de nouveau ce besoin irrépressible de se mouvoir.

— Tu sais quoi, Hugo ?

— Non, dis-moi !

— Vu notre état, on va avoir du mal à le cacher.

— Ouais, ça c'est sûr, se marre-t-il.

— Alors voilà, je te passe un de mes maillots, ceux-là c'est moi qui les ai achetés et l'on noue notre serviette de bain autour de la taille.

— Comme ça, on planque nos érections et ma jambe. Bien joué !

— Qu'est-ce que tu crois ! Il assure ton mec.

— Je n'en ai jamais douté ! Embrasse-moi !

Nous voilà changés, Hugo a opté pour un caleçon flottant noir avec une sérigraphie blanche à gauche attirant le regard ailleurs que sur celle qui est abîmée. Et moi, j'ai aussi enfilé un short de bain, composé de trois verts différents en partant du plus foncé vers le plus clair.