StepBrothers Games | Terminée

#Game 77.1 - Yohan 🔞

FRERES DE JEUX

Je dois l'aider...

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📍 NDA = CE CHAPITRE EST EN 2 PARTIES ! 📍

📍 LA SUITE CE SOIR A 21H00 📍

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Jeudi 15-11-2 018《Maison de John à PALIERS》

03 h 30 - Le froid et l'absence de Hugo à mes côtés me réveillent. Je jette un regard à mon téléphone pour en connaître l'heure. Et merde, il doit souffrir d'une nouvelle insomnie.

J'essaye de passer en revue notre soirée au Cercle pour comprendre les raisons de son absence dans notre lit. Mais rien ne m'alerte. Il n'a même pas joué au poker avec Tic et Tac. Il n'en a pas eu le temps. Nous avons passé une soirée intense avec un match de champion's league qui a attiré pas mal de nos adhérents. Alors qu'un autre groupe est venu fêter l'anniversaire de l'un d'entre eux en privatisant la salle de billard.

Malgré notre fatigue, nous avons pris notre douche et Hugo m'a fait l'amour. En y repensant, il est vrai qu'il s'est montré moins doux. Que ses va-et-vient sont devenus un peu plus brutaux. Ça n'a rien eu de dérangeant, au contraire, j'ai aimé ce côté plus animal de Hugo. Mais en le voyant assis à même le sol de mon balcon à enchaîner les clopes. Je comprends que son excès de fougue était dû à autre chose.

Est-ce que j'attends de voir s'il va m'en parler ou est-ce que je le rejoins ?

Jusqu'à maintenant, on était arrivé à gérer ses envies de jouer de moins en moins présentes en discutant ou en faisant l'amour. Mais là, il ne m'en a pas parlé, certes nous avons baisé, mais, juste après, Hugo s'est tourné et s'est endormi. Étant moi aussi éreinté, je n'ai pas donné plus d'importance que ça à son comportement. Alors qu'il ne me tient pas dans ses bras pour se câliner, jusqu'à ce que le sommeil nous emporte, a froissé ma sensibilité.

Je l'observe tandis que je suis couché dans mon lit face à la porte-fenêtre de ma chambre qui donne sur le balcon. J'étudie sa gestuelle, qui ne trompe pas. Quelque chose le contrarie. En plus d'enchaîner les cigarettes, c'est sa position qui m'alerte. Ses cuisses sont repliées contre sa poitrine, faisant sans doute abstraction de la douleur qu'il doit ressentir à cause de sa jambe, ce qui me renseigne un peu plus sur son mal-être.

Ça me peine, qu'une fois de plus, il ne m'en ait pas parlé avant de se mettre dans un tel état. Son pied bat une cadence rapide et j'en ai assez vu comme ça.

Je me lève, passe un caleçon et un tee-shirt et ouvre la vitre. Hugo ne réagit même pas. Il continue de fumer ou de bouger son pied comme s'il ne m'avait pas entendu. Je m'assois derrière mon homme, plaçant mes jambes de chaque côté de son corps gelé. Je nous recouvre d'un plaid et l'enserre de mes bras.

Hugo n'essaye pas de résister et il me laisse me coller contre son dos. Il écrase sa cigarette sur le béton gelé avant de glisser ses mains sous la couverture.

Nous restons ainsi un long moment sans rien dire. Je ne veux pas le brusquer, mais il tremble de froid. Et moi aussi.

— On rentre.

Sa réponse n'est pas verbale. Il se contente de se lever en me laissant l'aider, car, comme je le pensais, sa jambe le fait souffrir. Sans un mot, sans lâcher ma main, il nous conduit à la salle d'eau.

— Douche ou bain ?

— Hugo, t'as vu l'heure ?

— Yohan, je suis frigorifié et ton corps gelé ne m'apportera pas assez de chaleur pour retrouver la mienne.