#Game 139 - Yohan

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FRERES DE JEUX

Que c'est bon de rentrer au chaud, de se retrouver en famille, d'être entourés de nos amis après ce moment d'inquiétude ! Le temps qu'il raconte ce qui lui est arrivé, je tiens mon homme dans mes bras. J'ai eu tellement peur de l'avoir perdu. On peut enfin se reconnecter et je sens qu'il ne rêve que de prendre un bain pour calmer ses courbatures.

Merci à bamboue x-Cyn-x StellaNoWriter Celkpz FIBULON 

krisnathrose mimiminou54 Celine74100 LisaDpb 

cathyzene Dulce1503 celenalana pour avoir compléter le titre !

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Dimanche 23|12|2 018

Chalet des marmottes - Andorre

02 h 00 | Nous allons enfin pouvoir nous coucher. Hugo a répondu aux questions de nos amis. Ils tenaient à savoir ce qu'il s'était passé entre la panne, l'accident, le secours que Hugo a porté à cet homme, son court séjour aux urgences. Puis, il y a eu les excuses de Ruby pour avoir fouillé dans son compte et sa messagerie privée.

Je dois dire que, sur ce dernier point, il m'a étonné en ne piquant pas une colère. Il a vraiment dû flipper pour le prendre aussi cool.

Hugo me rejoint dans la chambre, l'eau dégouline encore de ses cheveux noirs, qu'il n'a pas terminé d'essuyer après notre bain. Une serviette blanche enroulée très bas sur ses hanches, mon homme se dirige vers moi avec le torse luisant.

— Tu comptes me chauffer ?

— Il y a moyen, qu'en effet... annonce Hugo en accentuant son déhanché.

— Je te rappelle les recommandations du médecin ?

— Pas la peine, je me souviens de ce qu'il m'a dit.

— Alors, dodo ! clamé-je.

— Nous pouvons...

— Chut !

Je l'intime au silence en posant mon index sur sa bouche.

Mais la volonté de Hugo à n'en faire qu'à sa tête l'emporte et, tout en laissant se dessiner son sourire sur son visage, il capture mon doigt de ses dents.

— Relâche ton prisonnier !

Tout comme Bibou, qui serre un morceau de bois dans sa gueule. Hugo ne lâche rien tout en secouant la tête de gauche à droite, au contraire, il accentue sa prise en me faisant couiner.

— Comme tu voudras...

Je n'apprécie pas de le voir résigné sans avoir combattu pour obtenir ce qu'il désire. J'aime nos joutes aussi bien visuelles que verbales. Alors je vais le pousser un peu.

— Bon, tu as gagné ! Un coup rapide, alors !

Hugo, surpris, relâche sa prise. Furieux, il rage :

— Sans déconner, tu m'as pris pour un lapin ?

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