StepBrothers Games | Terminée

#Game 148 - Hugo

FRERES DE JEUX

C'est dément, ce que nous vivons depuis que Yohan s'est enfin libéré de ses mauvais souvenirs. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas autant amusé. Je vais pouvoir prendre de belles photos des magnifiques paysages pendant cette balade en traîneau, entourés de ceux que j'aime, alors que d'habitude je m'isole pour le faire. Cette journée est parfaite. Et quel pied, c'est de partager cette expérience avec ceux que j'aime. Mais surtout avec mon As que j'aime plus que de raison pour notre premier Noël.

Merci à Celine74100 krisnathrose celenalana cathyzene 

Dulce1503 mimiminou54 FIBULON StellaNoWriter 

bamboue x-Cyn-x LisaDpb pour avoir contribué au prélude de ce chapitre.

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Lundi 24|12|2 018

Chalet des trois vallées - Andorre

12 h 00 | Les chiens traversent la forêt à vive allure. Ils connaissent par cœur le chemin à emprunter. Les sensations que nous éprouvons sont démentes. Appareil photo en main, je tente de capter le moindre détail qui attire mon œil. Pour une fois, je ne me bride pas, je ferai le tri une fois au chalet. De toute façon, le traîneau va bien trop vite pour que je puisse avoir le choix sur tel ou tel angle de vue.

Assis derrière moi, Yohan entoure ma taille de ses bras, qui ne m'ont pas lâché une seconde, m'apportant la stabilité alors que je me consacre à prendre les photos. Bibou, quant à lui, a opté pour une position à la fois confortable et récréative. Sa tête appuie sur le haut du sac à dos juste assez dézippé, ce qui lui permet de regarder tout ce qu'il passe. Mon chien m'apporte de la chaleur ainsi que les couvertures étalées sur mes jambes allongées. Sans parler de la large peau de bête qui nous englobe ainsi que du corps de Yohan qui maintient mon dos à bonne température.

À l'arrière, Tic et Tac hurlent leur joie à chaque tournant pris par le traîneau qui glisse à vive allure. Ils se croient à la fête foraine, les bras en l'air, comme dans un grand huit, ils évacuent leur bonheur de façon exubérante. De temps à autre, je jette un coup d'œil sur les autres attelages et la joie est l'émotion qui ressort le plus, mélangée avec le plaisir de découvrir ces paysages merveilleux. Les visages sont lumineux et je suis heureux d'avoir eu cette idée.

Au loin, j'aperçois un refuge de montagne. Il est comme accolé à la paroi. Et plus l'on se rapproche, plus je comprends pourquoi j'ai eu cette sensation. Il a été construit à même la roche lui apportant cette dimension irréelle. Il se compose d'un étage dont le balcon en bois ressort sur la façade constituée de pierres. Quant au toit en ardoise, il reflète les rayons du soleil de cette magnifique journée.

Leiko commence à ralentir et la meute en fait autant. Le musher n'a même pas eu besoin de le prévenir. Il connaît le chemin par cœur et il sait que sa balade se termine ici. Il pousse plusieurs aboiements comme pour prévenir de notre arrivée.

Deux personnes sortent du refuge et regardent les manœuvres des traîneaux qui sont rangés côte à côte en bas du gîte. Le musher, sa femme et leur fils descendent de nos attelages et nous invitent à en faire autant. Yohan, toujours aussi prévenant, se lève en premier et me tend ses mains pour que je puisse sortir du traîneau sans trop forcer.