StepBrothers Games | Terminée

#Game 94 - Hugo

FRERES DE JEUX

Comment ne pas craquer ?

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Dimanche 25-11-2 018

Lieu-dit - Le bois joli à Prat-les-Thermes

12 h 30 - Madame Leroy nous dépose devant chez mon père. Je sors de la camionnette, suivi de Yohan, alors que mon paternel et Millie viennent à notre rencontre. Bibou a dû sentir la différence de température et se met à gigoter toujours dans mes bras.

— Tu devrais le poser. Il a sans doute envie de faire ses besoins.

Yohan a raison, comme souvent. Alors je pose la petite boule de poils, blanc aux tâches caramel, sur la pelouse. Il commence à renifler l'herbe puis se rapproche d'un arbre pour uriner. Tout content de s'être soulagé, il revient vers moi en aboyant et je peux me rendre compte du handicap dont nous a parlé Madame Leroy.

— Mais il est à qui, ce chiot ?

— À nous, réponds-je fièrement.

— Papa, tu as vu ça ! s'exclame Millie toute heureuse.

Ma frangine s'accroupit et commence à caresser le chiot, qui, tout content, lui lèche les mains. Elle est tout aussi fan que nous de cette boule de poils qui sait se faire aimer au premier regard. Gamins, on a tellement rêvé d'en avoir un... Je vois mon père en pleine discussion avec la dame qui nous a offert Bibou. Puis, il lui serre la main, elle remonte dans sa voiture, tandis qu'il nous rejoint.

— Un chiot ? Vous avez bien réfléchi à l'engagement que ça représente ?

— Pa', on ne pouvait pas le laisser. Regarde-le !

— Je ne dis pas que ce chiot n'est pas beau. Au contraire, il a une bonne bouille trop craquante avec son oreille en l'air, mais...

— Arnaud, l'interpelle mon homme, il allait être tué par Fernand.

— Comment ça ?

— La dame du marché nous a confié qu'il avait un souci à la patte arrière. Son mari l'a prévenue, ou elle le vendait ou ce n'était pas la peine de le ramener chez eux.

— Louise a oublié de m'indiquer ce détail.

— Mais même sans ça, nous l'aurions quand même pris. Il nous a choisis et nous avons craqué dès le premier regard.

— Oh oui, tu es beau !

Millie, elle aussi, a fondu pour le chiot. Elle s'amuse avec lui et malgré sa patte abîmée, il arrive à se déplacer facilement.

— On devrait rentrer.

— Oui ! Yohan, ça commence à piquer sévère.

Je me penche et attrape le chiot que je serre dans mes bras.

— Tu sais qu'il peut marcher et se déplacer sur ses quatre pattes.

— Oui, mais il ne connaît pas la maison.

— Toi non plus, et pourtant, je ne te porte pas !

— Ne me dis pas que tu es jaloux de Bibou ?

— C'est quoi, ce nom ?

— Celui que lui a donné ton frère en le voyant. Va comprendre !

— Mais non ? Tu ne peux pas l'appeler ainsi !