#Game 41 - Yohan 🔞

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YOHAN

Un cadeau qui se partage est bien meilleur...

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Dimanche 07-10-18 ¥ Maison de John à Paliers

09 h 30 : Nous sommes allongés dans mon lit, comme me l'a demandé Hugo, après que nous ayons pris notre douche ensemble. Il est arrivé à me prouver que sa déduction est la bonne. Il n'a pas perdu de vue, de m'offrir son cadeau, et d'après lui ma chambre est la seule pièce où Lisa n'entrera pas.

Cette journée a très bien commencé, et je compte bien tout faire pour qu'elle continue ainsi. Ma main affirme son envie de lui en se plaçant sur sa fesse. Ses yeux se braquent sur moi en se demandant vers quel endroit elle va partir en exploration.

Vers sa jambe ou son intimité ?

Même si j'ai aperçu sa cuisse dans la douche ou en sortant de celle-ci, je veux lui montrer que sa brûlure ne change pas mon attirance ni mon désir pour lui. Alors, dépassant mon envie de retourner titiller sa rondelle pour la sentir s'ouvrir et se contracter sur mon majeur. Je descends rapidement ma main avant de la déposer sur son épiderme abîmé par les flammes. Je suis les plis formés par la rétraction de la peau jusqu'à arriver à son genou. La pulpe de mes doigts effleure chaque aspérité, chaque endroit rendu lisse et sans doute très sensible si j'en crois la fine épaisseur de celle-ci.

— Je te fais mal ?

— C'est supportable...

Je soulève mon torse et avant que Hugo n'émette une quelconque opposition, je dépose des baisers doux sur chaque zone abîmée, sur chaque marque laissée par les flammes, sur chaque coin qui s'est refusé à guérir correctement. Je suis plutôt fier de moi de lui avoir prouvé par mes gestes que cette partie de son corps qu'il rejette et lui fait honte, ne change pas mon regard sur lui. Mais quand je relève mon visage vers lui en lui souriant, ce sont des larmes silencieuses qui m'accueillent.

— Hugo...

Je le prends dans mes bras pour le réconforter. Pour qu'il sache que je l'aime autant qu'avant. Pour qu'il arrive à surmonter cette épreuve qui a marqué les dernières années de sa vie.

— Je suis là, calme-toi.

— Comment peux-tu ?

— Quoi ?

— Les embrasser, les inspecter, les parcourir sans être dégoûté...

— Hugo, regarde-moi. Ces cicatrices font partie de toi et ne changeront pas qui tu es, ni ce que je ressens pour toi.

— C'est vrai ?

— Oui, Hugo. Et si pour que tu ailles mieux, je dois les embrasser, les caresser, les toucher, alors je le ferai tous les jours jusqu'à ce que tu les acceptes.

— Tu es...

Sa phrase se termine dans un souffle sur ma bouche et à la fougue que Hugo met dans ce baiser, je sais que ce que je viens de lui dire l'a ému. Il m'embrasse tellement fort, avec tant d'envie qu'il arrive à me basculer sur le dos, collant son corps à mon flanc, recouvrant ma jambe de la sienne, il m'emprisonne et j'adore ça.

— Je ne veux pas m'en aller, tu sais ?

J'essaye de rendre ma voix la plus légère possible, afin qu'il se détende. Alors quand je le vois ricaner en me répondant, je ne peux refouler cette vague de bonheur.

StepBrothers Games | TerminéeDonde viven las historias. Descúbrelo ahora