StepBrothers Games | Terminée

#Game 142 - Hugo

FRERES DE JEUX

C'était stupide de paniquer, de s'inquiéter comme on l'a fait et de croire qu'il lui était arrivé quelque chose. On aurait tant aimé avoir du temps pour fêter dignement la victoire de mon champion. On pensait qu'on aurait été directement au chalet pour se reposer après le repas gargantuesque. Mais non, nous allons devoir attendre ! Encore...

Merci à krisnathrose x-Cyn-x Celkpz StellaNoWriter 

mimiminou54 cathyzene FIBULON bamboue 

LisaDpb tatalie-18 pour leur participation à ce prélude !

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Dimanche 23|12|2 018

Circuit des trois vallées - Andorre

14 h 30 | Je vais exploser. Affalé contre le dossier de la banquette, je suis à la limite d'agoniser. Je crois que j'ai eu les yeux plus gros que le ventre en commandant cette nouvelle assiette de raclette. La sixième pour être précis, sans compter le nombre de bouts de pain que j'ai trempé dans le fromage fondu en attendant d'être resservi.

J'aurais dû m'arrêter, mais il n'est pas question que je n'en vienne pas à bout. Ils ont tous parié dessus et je comptais bien rafler la mise. Seuls Millie et Yohan ont cru en moi ; même mon père pensait que je n'y arriverais pas.

Alors pas question de décevoir mon Champion, même si, là, je ne suis plus capable d'avaler la moindre bulle de ma flûte de champagne qu'à commander John pour fêter la victoire de son fils.

Tout le monde lève son verre, même Arthur a accepté que mon homme fût le plus fort. Mais tout comme John, je repose le mien toujours plein.

— Tu ne l'aimes pas ?

Yohan me regarde d'un air suspicieux. Je sais ce qu'il pense et ses mots me le confirment.

— Tu devrais en boire, ça aide à digérer soi-disant.

Ce con se marre, alors que, moi, je suis au bout de ma vie.

— Je vais attendre un peu.

— Tu as les dents du fond qui baignent dans la raclette ? plaisante Matt.

— Putain, ferme-la ou je vais vomir et perdre le pari ainsi que mon titre.

— Ton titre ?

Millie se souvient de ce week-end et, en regardant mon père, lui aussi sait de quoi je parle, tandis que ma frangine annonce :

— Il détient celui du plus gros glouton.

Mon homme me regarde comme si un troisième œil venait de me pousser au milieu du front.

— Vas-y. Raconte !

La demande de Baptiste attire l'attention de notre famille. Et les voyants à l'écoute, je me lance, après avoir refoulé un haut-le-cœur et un rot, que je retiens, bouche fermée, pour qu'il ne se fasse pas entendre.

— C'était lors de nos dernières vacances de Noël avec mon père.

Je me tourne vers lui et il hoche la tête pour confirmer mes dires.