StepBrothers Games | Terminée

#Game 80.1 - Hugo

FRERES DE JEUX

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NDA - Ce chapitre se compose de 2 parties. 

L'autre sera posté ce soir à 21h00... Bonne lecture mes Love.

Samedi 17-11-2 018 | Entrepôt du Cercle des 4 AS à Paliers

22 h 00 - Je vois bien que je viens de le surprendre en chantant avec lui cette chanson de Patricia Kaas. Et pourtant, elle reflète vraiment ce que je ressens pour lui. Yohan est mon mec. Celui que je m'autorisais à rêver, quand, dans mon lit, personne ne pouvait déceler le plaisir que je me donnais en pensant à un garçon.

Oh oui, je l'aime.

Contrairement à Yohan, c'est rare que je le lui dise et encore moins en dehors de notre chambre. Mais là, les paroles de la chanson correspondaient trop à ce que l'on vit tous les deux. Mes lèvres prennent possession des siennes avec une infinie douceur. Ce baiser léger comme un papillon à l'air de le ravir, tandis que je me retiens quitte à être frustré. 

Mais ça n'a aucune importance, tout ce qui compte, c'est mon mec. Ma langue effleure sa bouche comme il l'a fait avant qu'on chante et Yohan a l'air d'adorer ça. Je veux lui montrer que je peux être doux, attentionné. Je prends le temps de le goûter, de le faire languir.

— Je ne suis qu'à toi.

De mes pouces, je lisse les rides d'expression aux coins de ses yeux puis je reprends ma torture sur ses lèvres. Je la lui mordille avant d'apaiser cette petite rougeur par le bout de ma langue. Je veux qu'il ne se concentre que sur les sensations que je lui procure. 

Et non sur la nana qui ne cesse de me reluquer depuis que j'ai balancé ma chemise sans même regarder où elle allait atterrir. Je me suis laissé emporter par l'ambiance de la soirée et ai suivi le mouvement déclenché par Arthur. Seulement, lui, il a eu de la chance ou alors il a bien visé et c'est Jenny qui l'a reçue.

— Je n'en ai rien à foutre de cette nana ou des autres gars. Je suis ton mec.

Mes doigts maintiennent son menton et mes iris charbonneux se plantent dans les siens pour lui affirmer mes sentiments.

— Je ne veux pas voir passer de voile sur tes magnifiques émeraudes. Tu es mon homme.

Je le lui ai déjà dit et affirmé, mais ce soir je ressens le besoin d'ajouter un brin de possession. Un peu plus d'amour encore. Un peu plus d'intensité dans le ton de ma voix qui le rassure, mais, surtout, qui lui provoque des sensations pures. Mes doigts quittent son visage et glissent le long de son col puis du tissu fin et doux. Ils se stoppent à la hauteur du premier bouton et sans jamais le lâcher du regard, je le détache lentement. 

Yohan emprisonne sa lèvre inférieure tandis que quelques frissons accompagnent sa respiration, qui s'emballe et entraîne sa pomme d'Adam à suivre le même rythme. Je la lui embrasse avant de lui murmurer :

— Toutes les salles sont fermées, n'est-ce pas ?

Yohan déglutit pour tenter de rendre un peu moins sèche sa bouche et me répond :

— Oui, comme chaque fois que l'on fait une soirée. Pourquoi ?

— Alors je veux ma leçon particulière au billard. Maintenant.

Mon regard se fait aussi mutin que le ton de ma voix devient rocailleux et je l'entraîne après moi en tirant sur sa main. Nous passons devant la nouvelle inscrite et sans même lui demander la permission, je récupère ma chemise, qu'elle a posée sur la table.