StepBrothers Games | Terminée

#Game 102.3 - Hugo

FRERES DE JEUX

Pourvu que je sois arrivé à temps. Que Yohan soit encore en vie, qu'il s'en sorte pour que tout aille mieux maintenant et que j'ai mon happy end avec la présence des autres !

Merci à krisnathrose hatchibouille StellaNoWriter Celkpz 

FIBULON orrace57 bamboue vero1370 mimiminou54 

LisaDpb celenalana pour leurs propositions sur ce titre !

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Lundi 26|11|2 018

Patinoire des trois ours à Coussat

19 h 30 | Le bruit de la détonation a créé comme un court-circuit dans mon cerveau. Faisant abstraction de ma peur, du danger, de la probabilité de prendre une balle. Je me jette dans la gueule du loup avec une seule constante : sauver mon homme. S'il pouvait me voir débouler comme un dingue dans ce bureau, il se foutrait de moi et me comparerait à un de mes superhéros.

Mais, Yohan est allongé au sol et ne réagit pas à mon entrée fracassante.

— Yohan, c'est moi. Mon amour, ouvre les yeux...

— C'est bon, la Drama. Arrête de chialer.

Cette voix, que je reconnaîtrais entre mille, me glace le sang. Le Joker se trouve devant moi. Droit. Une arme dans la main qu'il braque sur ma mère.

— Mam' ! ?

Je vois Yohan bouger et je quitte aussitôt Lisa du regard.

— Ça va ?

— Oui... C'est juste...

La main de Yohan comprime tout de même son bras et je vois bien qu'il serre les dents.

— Allez ! Lève-toi ! Va te placer à côté de l'autre merde.

J'aide Yohan à se mettre debout en passant mon bras sous le sien et l'on fait ce qu'il nous ordonne, poussé dans le dos par Kévin.

— Heureux que tu sois là, ma beauté, me confie le rouquin à l'oreille.

Son ton de voix chantant me colle des frissons. Il est complètement stone. Mais bien moins que Damien, qui, lui, est totalement éteint. Il se laisse tomber au sol tandis que mon homme prend place dans le fauteuil.

— Ça saigne beaucoup ?

— Ça va aller.

Ses iris verts sont injectés de sang, mais le regard apaisé qu'il m'offre en même temps qu'il serre ma main me rassure. Ainsi que ses lèvres prononçant muettement son « Je t'aime » qui me pince le cœur.

— La ferme, les tafioles ! C'est bien que tu sois là, on va pouvoir s'amuser avec ta daronne.

Ma mère est assise sur une chaise, les cheveux en bataille, l'air hagard. J'ai presque du mal à la reconnaître.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

J'ai l'impression d'être un robot tant ma voix est froide, dénuée d'une quelconque émotion.